Petits vilains soldats de l’espace et éclairage latéral

Au détour d’une discution sur une éventuelle première partie de Kill team, et refusant de jouer avec des figurines non peintes de la honte, j’ai enfin ressorti mes 4 plagues marines restant (je ne compte pas les 2 héros pas encore sous-couchés). Je suis immédiatement retombé amoureux de leurs scultures. Mon coeur a beau être chez Tzeentch, la piétaille Death guard est quand même ‘achement mieux que celle des fils de Magnus la rousse.

Ayant pris un tout petit peu plus de confiance depuis le premier Plague marine, j’ai continué mon expérimentation d’éclairage latéral pour donner du mouvement à mes petits soldats.

Post-préface sur l’éclairage latéral

Qui? Quand? Quoi? Comment? Une étagère! Pourquoi un éclairage latéral? Il est relativement admis dans les milieux autorisés où des gens s’autorisent des trucs, qu’un éclairage zénithal donne, par contraste, plus de poid, de présence, de drame à une figurine.

Dans son livre Figopedia (cf. bande annonce dans les cadeaux bonux), Jérémy Bonamant Téboul aborde le vaste thème de la composition et de l’éclairage d’une figurine. Il présente tout d’abord l’éclairage global consistant à peindre la figurine comme si elle était éclairée de toutes parts (l’edge highlight en est un bon représentant). Ensuite il explique l’éclairage zénithal qui, comme un canard s’en pleignait vaguement, semble être devenu un choix de composition obligatoire. Et enfin, il présente l’éclairage latéral, permettant de donner une direction, un mouvement à la figurine.

Soyons honnêtes, même si avec le recul cela me semble évident aujourd’hui, cela m’a laissé bouche bée. Ca ne me serait jamais venu à l’esprit, je n’aurais jamais déduit ce choix artistique d’aucune figurine que j’aurais pu avoir sous les yeux. Je ne sais pas quand est-ce que j’ai décidé d’appliquer cette méthode sur mes Plague marines, mais il a été clair dès la lecture de ce chapitre que je peindrai des figurines de la sorte à un moment ou à un autre.

Qu’on soit d’accord, techniquement ça n’est pas plus compliqué qu’un éclairage zénithal, car vous l’aurez deviné chèr(s) lecteur(s), c’est exactement la même chose. Le plus difficile, peut-être, est de déterminer quelles figurines sont les plus adaptées à ce choix.

J’ai la prétention de penser que j’ai fait le bon choix avec ces Plague marines.

Premier de cordée

Si vous ne vous en souveniez pas (même si je ne l’ai jamais vraiment expliqué, vous ne pensez vraiment qu’à vos tronches…), l’éclairage latéral de mon premier Plague marine avait avant tout été fait grâce à de multiples applications de shades et en n’éclaircissant que la face de la figurine suivant son regard.

La fine équipe

Pour le reste de l’unité, mon schéma de couleur étant celui de la Death guard pré-hérésie d’Horus, j’ai décidé de peindre l’armure comme j’ai peint les os de mes squelettes et de la monture d’Arkhan en suivant le guide du fantastique Sam Lenz (cf. vidéo dans les cadeaux Bonux en fin d’article): une peinture dans le frais entre un vert olive foncé et une couleur os.

Pour les métaux en général je suis moins convaincu du résultat final car je ne pense pas maitriser encore les metalliques Metal colour dont c’était ma première utilisation.

Beau comme un camion

Sur le Plague marine ci-dessous, je n’ai pas grand chose à dire: j’aime assez l’épaulette remplie de cranes et je ne sais pas encore quoi faire comme weathering sur ces pots d’échapement.

Et les derniers seront les premiers

La sculpture qui me plaisait le moins au début, est devenu ma favorite, grâce notamment à son casque et au crane à l’arrière de son cartable. Peut-être aussi car c’est la figurine qui bénéficie le mieux de l’éclairage latéral.

You talkin’ to me?

J’aime beaucoup sa sculpture bien dynamique. Bien que pas aussi réussi que je l’espérais, je reste très satisfait de l’effet de lumière sur le pisolet simulant qu’il vient de tirer. Moins convaincu par l’effet de fumée, que j’avoue ne pas avoir poussé plus que ça pour diverses raisons inintéressantes.

C’est pas dans la four que je vais la mettre, j’vais te la balancer dans la gueule!

Même si j’ai qualifié « bouffe-tout » comme étant ma figurine préférée un plus haut, celle-ci reste à mes yeux la plus cool: son casque, son pagne, son tonneau de vin mais surtout son bras droit prêt à lancer la grenade.

On s’était dit rendez-vous dans 10 ans

Prochaines étapes: le lord of contagion en armure terminator, le « mec à la cloche » et le Foetid bloat drone. Dans 1000 ans sûrement car non utilisable à Kill team :/

D’ici là, j’espère pouvoir écrire un rapport de bataille Kill team.

Cadeaux Bonux

Figopedia de Jérémy Bonamant téboul, un livre qu’il vaut mieux lire plutôt que regarder des vidéos plutôt que d’être aveugle

Le guide de Sam Lenz sur la garde sépulchrale de Warhammer underworld

Enfin, si vous en avez le courage, ci-dessous le fil Tweeter sur l’avancement extrêmement long de ce projet (en anglais dans le texte car je suis plutôt international comme garçon).

 

OSL mio, OSL mio!

Bon… hum… C’est bien joli de chercher un titre idiot à chaque article, mais de temps en temps, hum, comment dire? Ca amène à celui-ci. Pardon.

Soit, vous vous souvenez de mon article click-bait ci-dessous concernant le schéma de couleur de mes Plague marine? Non? Bon. J’ai terminé les quelques ajustements que je voulais: modifier la couleur de l’oeil et faire mes premiers OSL de ma vie entière de jeune peintre.

Les zones à éclairer étant principalement petites, métalliques ou blanche, cela a été relativement facile.

Pour l’éclairage de l’armure, que la source de lumière soit la mitraillette ou le monocle, j’ai simplement appliqué plusieurs lavis successifs de mes vert et orange fluo bien dilués.

 

Pour l’éclairage des parties métalliques de l’épaulette, j’ai préféré tout d’abord passer du blanc avant d’appliquer mes lavis, avec un blanc très opaque sur les endroits censés renvoyer le plus de lumière.

Sur un prochain article je prendrai de vraies photos et en profiterai pour parler de mon éclairage latéral.

10 couleurs pour mes Plague marines (la 10ème va vous étonner!)

Parlons construction d’un schéma de couleurs. Pourquoi? Comment? Une étagère!

Prenez un quart de feuille, vous avez 5 minutes!

Le schéma de couleur officiel est bien joli, mais comme d’habitude avec Games workshop, il est un peu trop monochrome à mon gout. Je lui préfère, et de très très loin, le schéma de couleurs de la gamme 30k de ForgWorld: blanc et vert sombre désaturé. Soit dit en passant, les schémas de couleurs produits par la #teamForgeworld sont souvent bien plus intéressant que les schémas officiels GW overnewpainterfriendly.

De plus, hasard du calendrier youtube à l’époque où je me demandais comme j’allais les peindre, v’la t’y pas que Ted*Ed sort une vidéo  sur les couleurs les plus mortelles pour l’homme : Vert, blanc et orange.

Quelques recherches sur intertruc plus tard je décide que dans le contexte de ma Death guard le vert représentera la décomposition et l’influence warpique de Nurgle (respectivement des verts désaturés et du vert fluo) et l’orange représentera les radiations des sources de radiation (grâce à de l’orange fluo bien entendu). Le blanc os (pour faire plus ténébreux que l’utilisation du mot beige) représentera donc la mort.

 

Mon schéma de couleur est construit de la manière suivante et s’appliquera plus ou moins à toutes les figs à venir:

  • Blanc os pour l’armure
  • Vert sombre désaturé pour les épaulettes
  • Bronze pour les pièces d’armure, les grigris de pépère Nurgle, les gardes d’armes blanches
  • Fer pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à une pointe, une chaine, une côte de maille, une arme (à feu ou arme blanche), une grande partie des cartables du quarantième millénaire
  • Cuivre pour tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à un conteneur, un tuyau ou emprisonant de quelques manières que ce soit une source de radiation
  • Violet pour les cornes (pour la cohérence avec les poxalkers déja peints)
  • Magenta pour les tentacules (pour la cohérence avec les poxalkers déja peints)
  • Magenta éclairci à la couleur peau pour les appendices (pour la cohérence avec les poxalkers déja peints)
  • Orange fluo pour les sources de radiation
  • Vert fluo pour les sources d’énergie warpique

Reste à faire

Ce qu’il me reste à faire et/ou tester sur cette fig:

  • Le socle (ah ah ah vous pouvez toujours réver les mecs…)
  • Homogéniser les radiations issues de la mitraillette et ajouter du orange fluo sur le canon de celle-ci (autant sur le bout que sur les machins en triangles quel que soit leur fonction)
  • Appliquer un OSL orange sur l’armure venant de la mitraillette
  • Ajouter du orange fluo dans chaque trou de chaque sphère en cuivre source de radiation
  • Ajouter du vert fluo dans les creux des grigris Nurgle en bronze
  • Essayer de passer les lentilles des biclounes en vert fluo pour bien distinguer ce que j’estime être les sources d’énergie « physique » (orange fluo), des sources d’énergie « magique » (vert fluo)
  • Faire les OSL issus des sources vert fluo

Cadeau Bonux

L’explication du changement de couleur de l’armure des Plague marines de blanc à vert que Games workshop veut vous cacher.

 

 

 

 

Hey Babe, Take a poxwalk on the wild side

Warhammer 40k et moi, c’est une grande histoire de sarcasmes et de mauvaise foi.

Sarcasmes parce que, objectivement, faut pas se voiler la face: le design des Spaces marines semble être tiré tout droit de la gamme Duplo. Parce que la « maturité » de l’univers n’est vraie qu’aux yeux d’un adolescent qui aime les vidéos de concerts dans des caves. Parce que je refuse de voir du sérieux dans une blague potache née sûrement d’une soirée trop arrosée pendant laquelle Jean-Louis de la compta s’est mis à imaginer à voix haute « Donjons et dragons dans l’espace » avec ses orcs, ses elfes, ses chevaliers et ses squelettes.

Mauvaise foi parce que j’ai quand même bien aimé les quelques bouquins de l’heresie d’Horus que j’ai lus et la série Dawn of war. Ce n’est pas de la science fiction au sens noble du terme: ca tient plus de Starship troopers (sans la satire de Verhoven, quoique) que de Blade runner/Dune/Hyperion/Etjenpasse, mais le côté pop-corn bourin est quand même sacrément rigolo. Et il y a quelques factions dont le design, à défaut d’etre original, defonce: oui c’est à vous que je pense les Skitarii!

Cette longue introduction 3615 mavie (qu’est ce que je suis vieux…) pour dire que, à ma grande surprise, je suis tombé sous le charme purulent des figs de la nouvelle Death guard. Un partage de la boîte Sans peur plus tard avec ce cher Bernard-Henry Lavis, et voici l’autopsie de mes premiers Poxwalkers.

Biactol pour les peaux difficiles

Parce qu’on a la classe où on ne l’a pas, c’est sous-couche blanche for the win! Pour les pustules, j’ai voulu essayer la technique de voleur de poule pour peindre de la peau d’orc rapidement (cf. vidéo en fin d’article): les pustules sont tout d’abord peints en jaune puis, recouverts d’un jus vert. A noter qu’il est possible de varier les plaisirs avec des jaunes et verts différents.

Ci-dessus du jaune clair Prince August et un mélange 50/50 Reickland fleshshade GW / Plague shader Army painter (car j’ai décidé de ne pas investir dans un jus kaki que je peux obtenir simplement et gratuitement). Sur d’autres j’ai appliqué directement du Plague shader et j’avoue ne plus me souvenir si j’ai utilisé du jaune orangé (Aveland sunset GW).

Sortir prendre des couleurs

Pour la peau c’est une bête application d’un jus terre de sienne (Reickland fleshshade GW), pour les cornes bêtement un jus violet (Druchi violet GW) et pour les tentacules d’un jus fais maison à base de Magenta Prince August.

Le schéma de couleur et les « techniques » sont un pot-pourri du guide vidéo Warhammer TV (cf. vidéo en fin d’article) et d’un autre guide dont j’ai perdu la trace (dont j’ai notamment piqué les cornes violettes et les tentacules magenta).

Pour le maillet, je passe mon tour car je pense qu’il faut que je le refasse complètement. Toutefois je pense avoir réussi les armes des autres zomblards de la boite.

 

Derniere ligne droite (mais la pente est rude)

Je ne parles pas explicitement des cuirs que je trouve moyens car je n’ai voulu qu’assurer le minimum syndical.

Côté éclaircissements: la peau a été éclaircie avec un gris clair chaud (Warm grey jenesaispluscombien Warcolours) et les tentacules avec, de mémoire, des lavis successifs d’un beige saumoné (Kislev flesh GW sûrement) suivis d’un jus très dilué de magenta.

Pour les yeux, je pars du principe que les yeux des séides de Nurgle sont verts alors que les lentilles de leurs biclounes sont oranges (mais c’est sujet à changement). Et comme je ne peux plus me passer de peintures fluorescentes: comme d’habitude une première couche blanche sur les yeux puis plusieurs applications de vert fluorescent Warcolours.

De mémoire, les dents ont été peintes en jaune (jaune orangé?) puis recouvertes de Reickland fleshshade GW.

Concernant les métaux je suis assez psychorigide et/ou chiant, voire les deux selon certaines langues de vipère. Je réfléchis pendant des plombes pour définir quel élément est fait dans quel métal. Pour le réservoir du masque à gaz, j’ai donc choisi le cuivre (Cuivre Prince August), comme n’importe quel alambic qui se respecte.

Pour son oxydation, je tapote d’abord du Typhus corrosion (pour ceux qui ne connaissent pas c’est un marron chocolat noir avec des grains de sables très fins apportant de la textures) puis j’applique avec parcimonie du vert-de-gris (Nickelback oxyde GW). Je trouve la combinaison des deux assez efficace.

 « C’est bien, t’as choisi une figurine qui te ressemblait pour ton blog! » ma femme.

Après l’échec du marteau, nouvel essaie de fer corrodé sur une mitraillette. Résultat beaucoup plus satisfaisant a mes yeux. Par dessus le fer (Claymore blade Army painter), j’applique du Typhus corrosion GW un peu comme goret à la limite de recouvrir entièrement le métal, puis applique en tapotant une peinture rouille toute faite (Ryza rust GW).

 

Rendons à César…

Les vidéos de références:

Cadeau Bonux

Guide que j’aurais aimé voir avant d’attaquer les poxwalkers car j’aime beaucoup le schéma de couleur.