Hey Babe, Take a poxwalk on the wild side

Warhammer 40k et moi, c’est une grande histoire de sarcasmes et de mauvaise foi.

Sarcasmes parce que, objectivement, faut pas se voiler la face: le design des Spaces marines semble être tiré tout droit de la gamme Duplo. Parce que la « maturité » de l’univers n’est vraie qu’aux yeux d’un adolescent qui aime les vidéos de concerts dans des caves. Parce que je refuse de voir du sérieux dans une blague potache née sûrement d’une soirée trop arrosée pendant laquelle Jean-Louis de la compta s’est mis à imaginer à voix haute « Donjons et dragons dans l’espace » avec ses orcs, ses elfes, ses chevaliers et ses squelettes.

Mauvaise foi parce que j’ai quand même bien aimé les quelques bouquins de l’heresie d’Horus que j’ai lus et la série Dawn of war. Ce n’est pas de la science fiction au sens noble du terme: ca tient plus de Starship troopers (sans la satire de Verhoven, quoique) que de Blade runner/Dune/Hyperion/Etjenpasse, mais le côté pop-corn bourin est quand même sacrément rigolo. Et il y a quelques factions dont le design, à défaut d’etre original, defonce: oui c’est à vous que je pense les Skitarii!

Cette longue introduction 3615 mavie (qu’est ce que je suis vieux…) pour dire que, à ma grande surprise, je suis tombé sous le charme purulent des figs de la nouvelle Death guard. Un partage de la boîte Sans peur plus tard avec ce cher Bernard-Henry Lavis, et voici l’autopsie de mes premiers Poxwalkers.

Biactol pour les peaux difficiles

Parce qu’on a la classe où on ne l’a pas, c’est sous-couche blanche for the win! Pour les pustules, j’ai voulu essayer la technique de voleur de poule pour peindre de la peau d’orc rapidement (cf. vidéo en fin d’article): les pustules sont tout d’abord peints en jaune puis, recouverts d’un jus vert. A noter qu’il est possible de varier les plaisirs avec des jaunes et verts différents.

Ci-dessus du jaune clair Prince August et un mélange 50/50 Reickland fleshshade GW / Plague shader Army painter (car j’ai décidé de ne pas investir dans un jus kaki que je peux obtenir simplement et gratuitement). Sur d’autres j’ai appliqué directement du Plague shader et j’avoue ne plus me souvenir si j’ai utilisé du jaune orangé (Aveland sunset GW).

Sortir prendre des couleurs

Pour la peau c’est une bête application d’un jus terre de sienne (Reickland fleshshade GW), pour les cornes bêtement un jus violet (Druchi violet GW) et pour les tentacules d’un jus fais maison à base de Magenta Prince August.

Le schéma de couleur et les « techniques » sont un pot-pourri du guide vidéo Warhammer TV (cf. vidéo en fin d’article) et d’un autre guide dont j’ai perdu la trace (dont j’ai notamment piqué les cornes violettes et les tentacules magenta).

Pour le maillet, je passe mon tour car je pense qu’il faut que je le refasse complètement. Toutefois je pense avoir réussi les armes des autres zomblards de la boite.

 

Derniere ligne droite (mais la pente est rude)

Je ne parles pas explicitement des cuirs que je trouve moyens car je n’ai voulu qu’assurer le minimum syndical.

Côté éclaircissements: la peau a été éclaircie avec un gris clair chaud (Warm grey jenesaispluscombien Warcolours) et les tentacules avec, de mémoire, des lavis successifs d’un beige saumoné (Kislev flesh GW sûrement) suivis d’un jus très dilué de magenta.

Pour les yeux, je pars du principe que les yeux des séides de Nurgle sont verts alors que les lentilles de leurs biclounes sont oranges (mais c’est sujet à changement). Et comme je ne peux plus me passer de peintures fluorescentes: comme d’habitude une première couche blanche sur les yeux puis plusieurs applications de vert fluorescent Warcolours.

De mémoire, les dents ont été peintes en jaune (jaune orangé?) puis recouvertes de Reickland fleshshade GW.

Concernant les métaux je suis assez psychorigide et/ou chiant, voire les deux selon certaines langues de vipère. Je réfléchis pendant des plombes pour définir quel élément est fait dans quel métal. Pour le réservoir du masque à gaz, j’ai donc choisi le cuivre (Cuivre Prince August), comme n’importe quel alambic qui se respecte.

Pour son oxydation, je tapote d’abord du Typhus corrosion (pour ceux qui ne connaissent pas c’est un marron chocolat noir avec des grains de sables très fins apportant de la textures) puis j’applique avec parcimonie du vert-de-gris (Nickelback oxyde GW). Je trouve la combinaison des deux assez efficace.

 « C’est bien, t’as choisi une figurine qui te ressemblait pour ton blog! » ma femme.

Après l’échec du marteau, nouvel essaie de fer corrodé sur une mitraillette. Résultat beaucoup plus satisfaisant a mes yeux. Par dessus le fer (Claymore blade Army painter), j’applique du Typhus corrosion GW un peu comme goret à la limite de recouvrir entièrement le métal, puis applique en tapotant une peinture rouille toute faite (Ryza rust GW).

 

Rendons à César…

Les vidéos de références:

Cadeau Bonux

Guide que j’aurais aimé voir avant d’attaquer les poxwalkers car j’aime beaucoup le schéma de couleur.