Ezoran
le fléau, dieu du mensonge, de la tromperie et du mal[modifier]
Il ne reste personne en ce monde à avoir vu le (vrai) visage d'Ezoran et rare sont ceux à pouvoir affirmer qu'ils ont assisté à ses machinations.
Ce peut être un père, un frère, une sœur ou même son enfant. Il est celui qui sème le doute, corromps les alliances, verse le poison dans le verre offert.
D'un naturel sans doute timide, il semble aimer à voir les gens s'entre déchirer, dévoiler leurs plus bas instincts, se corrompre et sombrer de leur propre fait.
Il n'y a souvent pas besoin de grand chose, juste de leur indiquer la direction, mais c'est facile de les torturer.
Il est l'ennemi intime, la part d'ombre en chaque être.
Loin d'être privilégiés, ses suivants sont souvent ses jouets préféré et choisis pour leurs conflits internes, leurs âmes tourmentées, la façon dont ils se débattent dans leurs contradictions. Il répond plutôt favorablement aux nombreux cultes qui voient en lui une source de pouvoir et une personnification du mal ultime. C'est peut-être exact. Mas rien ne saurait plus le réjouir que des actes abjects et des sacrifices qui blessent tout autant les victimes que les bourreaux. A ce titre, il n'est pas exclu qu'il gratifie d'illustres inconnus de ses largesses, flouant souvent d'autres personnes par la même occasion.
Religion[modifier]
Les divers aspects du culte prennent des formes extrêmes.
Rarement prié ouvertement lors de cérémonies par le commun, ses lieux de cultes ne sont généralement que des autels où déposer les offrandes pour s'attirer ses bonnes grâces lors d'affaires souvent peu scrupuleuses ou du moins éloigner son attention. Il est également prié pour éloigner le mal, les choses de la nuit, la maladie et plus sombrement pour attirer le malheur sur autrui, lancer des malédictions. Maudire en son nom peut s'avérer plus efficace qu'avec toute autre divinité, mais il faut être conscient qu'il peut y avoir un prix inconnu à payer.
De l'autre côté du spectre se trouvent des cultes extrémistes et totalement voués à sa cause, cherchant souvent puissance, semant la désolation et prêt à toutes les exactions. Ces sectes majoritairement cachées et secrètes auraient moins tendance à l'amuser car ils ont déjà sombré et pratiquent leurs exactions sans le moindre remords. Mais c'est un mal nécessaire qui engendre d'intéressantes répercussions. Leurs grands prêtres savent compter sur son soutien.
Clergé[modifier]
On sait peu de choses sur ces servants de l'ombre qui opèrent souvent en petites organisations. Seul Zarrasque, le Prince de la douleur est ouvertement reconnu comme l'un de ses proxy. De même, si le symbole du crâne est est le principal qu'on lui connaisse, Ezoran répond favorablement à nombre sectes tendancieuses, voir démoniaques, d'origines diverses qui pourraient servir ses desseins. Les symboles associés aux variations de son culte sont donc multiples.
Ses prêtres sont souvent des anonymes qui, passé un certain niveau de pratique, seraient en mesure de flouer les détections magiques et de camoufler leurs inclinaisons.
La main de l'ombre est une discipline acquise par les novices qui s'entrainent au maniement de 2 armes discrètes
