El chupacabra

De gahan
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Par ordre alphabétique.

  • Abū Ibn al-Kātib, L’archiviste des sables du temps (Rûmi, le pseudoSphynx, familier et ami dévoué). Tout s’explique, ce gars est en charge du sablier dans une bibliothèque.
  • Agwa, l’homme mi-ours, mi-homme… ou tout-ours. Et son loup
  • Albarad, pour l’accent du soleil au fond des donjons. Discret, mais pas du tout.
  • Asmar El Bouabdelatti, Contrairement à Ripley, ce gars est crevable, c’est confirmé. Penser à lui payer une armure.
  • Fénix, Un ange (littéralement). Est-ce qu’il renait de ses cendres ? A sans doute son brevet de secouriste.
  • Hochgarth, Un physique de tombeur (et Chiper, le félin malin)
  • Kilian Monroe, le barde schizophrène qui ne sait pas qu’il est barde. Se prend pour le chef.
  • Ripley Suncanticle, la prêtresse qui aime les prêtresses qui aiment les prêtresses… et qui murmure aux choses de la nuit. Elle a l’air increvable.
  • Telar Ken, héritier des ducs des vents (atmosphériques, s’entend). Ce gars a des bases en magie.
  • Théodric, Hérault machin truc et porteur de Marcub, l’épée pour technoviking qui envoie du lourd, 120db.
  • Wade Kassio, Un elfe qui viendrait de l’espace où il aurait sauvé le monde… 2 fois.


T’vois Chiper Je l’sentais pas super… j’avais pas tort.

<Wouff>

Mais qu’est-ce qui lui est passé par la tête, à Wade, de recruter des Pals ? Pas un, mais deux ! Et un hérault, en plus. Si on foire un truc et qu’on le ramène en pièces détachées ça va nous retomber sur le dos. Et Abu, le scribe ?!.. Punaise, ce gars n’est jamais sorti de sa bibliothèque, ou quoi ? Je crois qu’il me prend pour un débile, tant mieux.

Qu’ils nous payent à bouffer passe encore, bien que ça aurait dû être l’inverse. Mais qu’ils se pointent avec une caisse de matos ?!.. Ça prouve bien qu’ils ont quelques doutes sur leur efficacité et qu’ils essayent de faire passer la pilule. Genre, comme si on pouvait nous acheter avec du matos… même si ce coutelas est pas mal. Faut avouer.

Mais c’est un peu ma faute, j’ai pas assez insisté… Je reste persuadé que si on avait fait le voyage, NORMALEMENT, dans la jungle, on se serait coordonnés en affrontant des bestiaux ordinaires, grillé du pâté de ragondin au coin du feu en discutant de nos forces et de leurs faiblesses. Des trucs un peu faciles, pour eux, histoire de se mettre en jambes. Y’a toujours des saloperies prêtes à vous sucer le sang qui trainent dans ces coins reculés.

Forcément, en débarquant comme des fleurs par une lucarne du dernier étage, on n’allait pas tomber sur le garde de service. Mais il nous a bien retourné ce fourbe de Khan. Tout se serait bien passé si… si on n’avait pas fait, limite un encamp, pour lancer deux putains de sorts qui durent des plombes ! Et ça, au beau milieu de la salle de garde… Putain de génies !.. Avec l’autre qui nous avait enflé et l’arrivée des gardes, ça a dégénéré. Mais pas de problème, on a la technique avec Agwa, ce genre de surprise est réglé en 10 secondes… normalement. Parce que non content d’avoir grillé nos sorts de vent pour leur sauver la couenne, on s’est trouvé séparé par un mur de force ! Pourquoi ?! C’est quoi ce plan de merde ? Y’a pas des sorts plus efficaces pour se protéger ? C’est à croire qu’il bosse pour l’autre camp à diviser nos forces comme ça ! Evidemment, on s’est fait hacher menu de l’autre côté. Heureusement que j’ai la peau dure, mais c’est pas passé loin. Pour la nana de Sunsiti aussi. Heureusement que Killian était là, il a l’habitude de se planquer et sauver sa peau à l’arrière. Ça nous a bien servi.

Bref, on s’en est sorti vivants. Mais encore heureux, c’était qu’une escarmouche. Et j’ai découvert que Alkatraz cachait bien son jeu. Ce p’tit gars peut s’enflammer ET crépiter. Faudra qu’on ai une conversation, y’a surement des trucs qu’il voudrait faire ou qui lui manquent à part taper… même s’il a l’air d’apprécier. Mais j’en sais trop rien, je ne suis pas spécialiste en psychologie des armements éveillés…


C’est ensuite que j’ai pas tout compris. Ils étaient en train de fouiller, se soigner, etc. Bref, le truc chiant. Du coup, on décide d’aller vérifier la salle du chef avec Wade, vu qu’il nous avait planté. Et puis, il avait la clef, à la base. Et quand on arrive là-haut, on tombe sur deux putains de bombasses. Démoniaques, ok, mais on a aussi du répondant. Une Marilith et une Succube, Muscade la grande et Cannelle plus douce. Rapport qu’il faut pas trop prononcer les noms des démons, apparemment. On tape la discute, un plan à 3, à 4, non pas d’animaux, six bras t’es sûr ? pas de trucs à base de chaines et de clous non plus, notre mot de sécurité c’est lapin rose, etc. C’est pas qu’on soit directement partants, mais faut avouer que c’était rudement tentant, dangereux et épicé. Ça fait une éternité que j’ai eu personne, et puis… C’est bien la première fois qu’on vient vers moi et pas l’inverse... Ou qu’on ne se tire pas en courant. Et là ! Voila pas les autres qui débarquent ?! Ils nous surveillent ou quoi ? On les laisse à moitié morts et dans la minute qui suit les voila qui se pointent. Evidemment, ça nous ruine le coup. On s’arrange pour qu’elles puissent se tirer et… le scribe, ne trouve rien de mieux que de cramer les bottes de Wade ! J’hallucine.

Bon, partie remise. Mais Wade l’a plutôt mal pris le coup des bottes, ça peut se comprendre, et menace de faire la peau au scribe. C’est tendu, et apparemment les autres pensent que c’est la faute de son œil. Le médaillon, je veux dire. Ils le désensibilisent à la magie et Wade s’en débarrasse. C’est le symbole d’une ancienne caste de chasseurs qu’il aurait mis par réflexe. Et Là-dessus, Le Théodric affirme qu’il est maudit et propose de le détruire. Je ne suis pas d’accord. Un, on n’en sait rien car y’a pas un seul des mages capables de nous dire ce que c’est, si c’est néfaste, vivant, ni même magique, tu parles de visionnaire. Et Deux… je ne suis pas d’accord. Et là ! L’autre, il lui assène un coup de son épée divine ! Evidemment le truc ne résiste pas. Ils commencent à sérieusement me courir sur la couenne tous ces curetons à croire que tout leur est permis parce qu’ils servent je ne sais quel dieu de la justice. Parce que, Un, la justice c’est pas ça, qu’ils n’ont aucune autorité ici et qu’ils ne tiennent pas compte de l’avis des autres et Deux… la justice, c’est pas ça ! Moi j’appelle ça de la dictature, la dernière fois que j’ai vu ça, c’était dans la tribu de Papy. Et c’était pas des tendres. La loi du plus fort, en espérant que ça passe. Ben ça passe pas, monsieur la Justice… T’as de la chance qu’on ai du taff en cours. En plus… Cet œil… aussi bien c’est un œil de chasseur plutôt cool des anciens temps. A voir.


Après ça, on a vidé le donjon. Qu’était déjà vide parce que tout le monde avait rappliqué avant. Des tourelles, des salles vides, les dragons qui s’excitent toujours à l’extérieur, quelques Goblours qui se planquent. On descend de plus en plus pour arriver dans un corridor où l’on nous tend une embuscade. Muscade et le Mage du froid invisible, apparemment. Pas mal de sorts fusent pour attendrir ou séparer le groupe, mais rien de bien méchant, des barrières de lames et des cônes de froid, pas de mur de force cette fois. Je charge la démone avec Agwa, ou pas ? Une espèce de truc nous embrouille l’esprit, c’est un peu le chaos. Je ne me souviens plus trop, mais je crois que l’on s’est battus entre nous. Asmar, Le Pal est encore tombé. Je crois qu’il n’a pas d’armure. C’est pas très prudent, vu le coin. Et la démone a fuis. Ce jeu d’attrapes-moi si tu peux pourrait être amusant, mais on n’a pas que ça à faire, et on n’est pas seuls, je lui ai déjà dit. Après avoir remis tout le monde sur pied, on continue à descendre pour finalement arriver à une salle de brumes de sang et une grande porte verrouillée. Ma main à couper que c’est le Coffre. D’autant qu’il y a les trous de serrure. Reste plus qu’à trouver les clefs. Le hérault a la trouille de rentrer dans la salle à cause de deux espèces de géants immobiles et pas assez nourris. Pas un problème pour jeter un œil en longeant le mur, mais ça ne descend pas plus. Plus qu’à se recogner la montée, trouver une sortie et les clefs. Objectif : peut-être le clan des collines de la ville basse, la cheffe aurait chouré une clef. Ça nous rapproche du nid des Vers charognards, je le sens moyen.

On a finalement réussi à trouver une sortie, mais pas sans tomber sur un piège à la con avec un énorme cubegel qui servait aussi de poubelle. Le Pal a encore failli y passer, et on a cloisonné le truc en reculant et trouvé un autre passage. Plus tard, on a vu qu’il s’infiltrait dans un passage secret. J’aimerais pas être celui qui est coincé derrière <Huhuhu>. Ah, y’avait cette hydre aussi. Agwa avait bien flairé le coup, m’étonnes pas de lui. Voila un gars qui a de la bouteille et sur qui on peut compter. Du coup, on était préparé. Mais pas suffisamment pour certains. Dès qu’elle nous a vu, c’est pt’être là l’erreur, la bestiole a craché les enfers sur le groupe. Ils ont pas tenu. Ça courait partout avec des flammes au cul. Je ne sais pas si quelqu’un est tombé car j’ai chargé le bestiau direct. Une tenaille classique avec Agwa. Les autres se sont chargé du gardien, un géant du feu, qui a fait voler Albarad à travers la pièce pendant que je dépiautais l’hydre. Ces bestioles ont des points vitaux assez faciles à atteindre. Et c’est assez goûtu, j’ai récupéré des joues pour les faire à la diable, dés qu’on aura cinq minutes.


On est finalement sorti car on avait un peu fait le tour sans rien trouver de concluant. Restait le pont à traverser. Avec les escadrilles de dragons. En zigzaguant rapidement, c’était jouable, mais ils n’ont pas tous l’entrainement nécessaire. C’est là que… sais plus son nom… le nain-géant bouffon qui a débarqué ici je ne sais comment nous a suggéré d’emprunter son chemin, sous le pont. Ça pue un peu cette histoire, mais je lui laisse le bénéfice du doute car il a pas eu une vie facile. Sous le pont, c’était pas forcément une mauvaise idée. La dernière fois qu’on a mis le nez dehors, un dragon des enfers nous a craché à la gueule, mais Ripley l’a aspiré dans une autre dimension. Easy. Ça c’était sans compter Muscade qui faisait la conne sur le pont depuis un moment. Un piège à cons, pour sûr. On fini par traverser assez facilement pour se planquer au milieu des ruines de la ville haute. Les gars discrets, on part en reco, histoire de ne pas reproduire les conneries de la dernière fois. On arrive à un bastion de géants assez protégé, des gardes en embuscade, le tout à découvert et menacé par les dragons qui continuaient leur ballet aérien. Après réflexion, on décide que ce n’est pas le clan des collines que l’on recherche et qui doit être retranché dans la ville basse et on opère un repli stratégique pour rejoindre les autres. Enfin presque.

Parce qu’arrivés à une cinquantaine de mètres du groupe, trois dragons se posent à une longueur de bras. Un énorme bleu et deux verts plus petits. On utilise la technique adéquate : je suis un caillou. Après une engueulade entre eux, les deux petits se cassent et le grand bleu se soigne avant de fermer un œil. Mais ça reste un dragon. Albarad et Wade ne tardent pas à se transformer en courant d’air et je reste seul. Je suis un caillou. Je pourrai attaquer sans risques, le problème c’est tous les autres dragons, il faut la jouer discret. Je décide d’attendre, telle la loutre indolente.

Les autres ne sont pas au mieux pour rejoindre le niveau inférieur, ils sont plus loin mais bloqués car pas spécialement discrets. Je leur propose de faire le lapin et d’attirer le souffle du dragon pour qu’ils puissent se carapater, mais ils ont élaboré un autre plan à base de transformations, d’illusions et de charge groupée. D’où je suis, je ne vois rien. Je me calle sur leur timing. Et… c’est parti ! Alors… comment dire… Je ne sais pas exactement ce qu’il s’est passé, mais quand je pique un sprint vers la falaise j’ai entendu un « Mais, pourquoi t’as choisi un rouge ? », tout le monde est éparpillé dieu sais où et j’hallucine en voyant les deux pals : Théodric fonce en beuglant vers la Marilith à la con sur le pont et Asmar est en train de décocher des flèches, seul face au dragon. Et dans le même temps, Ripley s’écrie que la vrai Marilith est SOUS le pont et… qu’elle a raté sa réception. Putain… j’en ai marre. Faire le vide… Moment de lucidité… Je me jette dans le vide.


Les dragons voyant des trucs tomber en profitent pour nous désinfecter une ou deux fois, mais c’était un moindre mal. Parce qu’en bas, y’a déjà du monde. Ripley s’est écrasée comme une merde depuis les 300 mètres, mais à l’air toujours consciente. Elle est secondée par Telar et Kilian, toujours là où on ne l’attend pas. Le souci, c’est Muscade qui joue avec eux, ils ont beau se téléporter, ici on peut, elle le fait aussi, mieux, et les découpe avec ses barrières de lames. Asmar qui a déboulé s’en prend une, mais pourquoi je précise, et Wade se décide enfin à apparaitre. J’arrive pas à me caler car ils bougent trop vite, trop loin. Mais ça devait être calculé car Telar fait pleuvoir de la roche en fusion sur la Marilith et sa pote Cannelle. Des putains de météorites lui éclatent la gueule bien comme il faut ! Un peu sonnée, j’en profite pour aller lui caler un coup entre les côtes et me prépare à encaisser la foudre en retour. L’amour vache. Mais Wade, en embuscade choisi ce moment pour lui placer un tir de glace entre les deux yeux. Elle a l’air surprise, et un peu triste, je crois. Et elle disparait dans une déchirure qui empeste le souffre. La clef tombe et se reçoit sur ses petites pattes. Si, des pattes. Comme Cannelle s’élance pour la récupérer sans faire plus attention, je lui fais stop et lui dit de se tirer, mais elle n’écoute pas et essaie de m’embrouiller mentalement. Ça passe pas avec moi ça, et c’est avec le cœur gros que je lui assène un coup pour l’envoyer bouler à quelques mètres… bon… Ces derniers temps, on était plus sur du gros gibier, du géant, des golems ou du dragon donc je n’ai pas trop mesuré ma force. Du coup je l’ai coupé en deux. Ça a senti le souffre aussi, mais pas pareil. C’était pas désagréable. Bah, maintenant elles savent qu’il ne faut pas nous prendre pour des pigeons. Et puis, on a leurs coordonnées infernales pour une correspondance. La clef allait se tirer, mais je lui ai fait un « Holla, toi là, viens ici ! ». À ma grande surprise elle est venue… bien, ça c’est fait.

Je crois que les autres veulent se reposer, même si c’est pas le moment. Va falloir trouver un coin peinard.

<Wouff>

Pourquoi t’aboies ? t’es une putain de machine à tuer de félin ! Comporte toi en félin !..