DéhuntouKuhun

De gahan
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DéhuntouKuhun
(Campagne)
Période
954
MJ
Edmond
Statut
(Achevée)


Contexte[modifier]

Depuis des centaines d’années, Esclados, dit le roux, règne sur le royaume d’Eriador.

Autrefois un empire, des siècles de négligence et de luttes intestines ont considérablement réduit le pouvoir et l’influence de la famille régnante sur le continent. Cette antique dynastie ne se souvient plus guère de sa vocation première : la protection de l’un des points de rencontre des puissances telluriques et magiques de Gahan, plus connu sous le nom de Marelle. Cette mission, confiée par un esprit supérieur matérialisé sous forme de Ki-rin, fut rendu possible par le don d’immortalité à Esclados et celui de se réincarner à leur mort pour sa descendance directe. Cette immortalité souffre cependant deux conditions : les hôtes volontaires ne sauraient avoir d’inclinaison maléfique (si le cas se présente, la scission est immédiate) et donner la mort à un autre membre de la famille désintègre son essence.


L’année 950 voit la disparition d’Esclados. Laissant le royaume millénaire sans monarque et une nombreuse descendance de 9 frères et sœurs avides de pouvoir pour le gouverner. Cette situation sans précédent peut s’avérer catastrophique si l’anarchie s’installe et les princes et princesses se doivent de s’incarner dans de puissants aventuriers pour résoudre le problème. Fiona, leur propre sœur, a vendu son âme au chaos et projette de prendre le pouvoir depuis longtemps convoité. Sa mort irrévocable de la main de Lanceor Laisse alors libre la succession.


La sélection se fait lors d’un tournois où Tristan/Comte de Dranville, au terme d’une âpre lutte devient roi, ses frères et sœurs conservant leur titre de prince et princesse. Cette époque est relativement tumultueuse pour le royaume et les puissances du chaos s’efforcent de jeter à bas ce nouveau royaume qui renaît des cendres de l’ancien empire. Les princes/princesses ayant bien choisis leurs corps d’accueil, des aventuriers expérimentés, s’ensuivent des épreuves de force qui trop souvent ravagent royaume, populations et vie privée de la famille royale. Celle-ci reste pourtant soudée devant l’adversité et aidée en cela par d’anciens compagnons d’armes résous la majorité de ces problèmes majeurs. Ces évènements, plus amplement détaillés par les scribes royaux dans les tomes III à XXIV, sont accessibles au sein de l’impressionnante bibliothèque royale et content également la résurgence de l’ancienne théocratie d’Olsile, l’une des contrées des continents connus les plus prospère à ce jour.

DéhuntouKuhun[modifier]

En hiver 954, les elfes noirs contre qui la famille royale guerroie depuis plusieurs mois lancent une offensive majeure et s’emparent des enfants de Tristan I. Ce qui, loin d’avoir l’effet escompté, provoque l’ire royale et le départ d’une expédition de sauvetage pour les profondeurs de l’Underdark. Mais peut-on présumer des noirs desseins de la Reine-Araignée car ceci eut pour conséquence de provoquer un conflit majeur au sein même de la famille.


Le groupe est composé de :

Loïs-Shalanna, grande prêtresse du culte nordique et princesse d’Eriador

Lanceor-Konrad, prince d’Eriador

Ulfius-Dunkan, prince d’Eriador

Nikadema, futur grand oligarche d’Olsile

Gulf-Strim, un nain baroudeur d'origine et avenir inconnus

• et bien entendu Tristan I Roi d'Eriador et ses trois fidèles suivants dont Edouard le Clerc.

Hors donc, oppressés par l’atmosphère des profondeurs et les forces souterraines depuis plus d’une année, l’expédition, à bout de nerf, pénètre enfin au sein du sanctuaire de Llolth cependant qu’à la surface, les forces infernales et abyssales s’opposent en un sanglant massacre qui dévaste l’île d’Eriador. Seul le palais royal résistera aux carnages perpétrés, de par la vaillance de ses défenseurs et la puissance de ses murs édifiés par l'archimage Mythul. Il se produit alors un évènement significatif de la tension au sein du groupe. Le prince Lanceor/Konrad, lors d’un combat contre les défenseurs du temple, écœuré par la furie aveugle de ses compagnons et luttant contre son propre espadon animé de haine envers les elfes noirs, brise l’emprise de ce dernier. Il refuse d’abattre l’une des drows qui vient pourtant de réduire son frère princier Ulfius à l’état de pulpe sanguinolente en l’espace de quelques passes d’une superbe technique de technomage. Ulfius/Dunkan est pourtant l’un des plus puissants combattants du royaume et cette expédition l’a encore aguerri et aiguisé sa haine des drows. C’est cette excellence au combat qui provoque la clémence de Konrad (car Lanceor ne le voie pas de cet œil) et ayant promptement assommé l’elfe d’un coup de pommeau, il la prend sur son épaule avant d’engager la grande prêtresse de Llolth en duel.


La fureur du combat passée, et jetant un second regard à sa protégée, il est ébloui par sa sombre beauté et en oublie épouse et famille. Belle comme la nuit et envoûtante comme les ténèbres dit-on. Ce regard, ce simple regard fit basculer la destinée de la famille royale et failli coûter la perte de plusieurs de ses membres… Comme résonnent les derniers échos du miracle de la résurrection opérée par Loïs sur le prince Ulfius, ce dernier se relève et l’œil empli de haine vient trouver Konrad pour réclamer la tête de cette putain d’elfe noire. Mais froidement, calmement, il la lui refuse et doit la protéger du coup mortel qu’Ulfius veut lui porter avant de l’éloigner, sans un remords, d’un revers de tentacle rod. La pire des saloperies qu’ils aient découvert dans les profondeurs, drainant l’essence vitale à chaque morsure de ses têtes démoniaques.

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Konrad, renié par Ulfius et Loïs, s’installe au sein du groupe une tension meurtrière qui ne réjouit que trop Gulf, ayant eut à subir les maintes brimades et invectives d’Ulfius depuis des années. Cette situation déjà critique ne fait qu’empirer lorsque Konrad, touchant négligemment une petite idole est promptement téléporté devant la déesse araignée elle-même. Loin de le détruire, Llolth préfère l’attirer dans sa toile et lui offre de la servir. D’allégeance volage et séduit par cette proposition, mais bien plus par sa protégée, il accepte. Et c’est en pleine forme et la cape retenue par un symbole arachnéen qu’il retrouve ses compagnons et leur propose de continuer plus avant. Sachant que sa vie en Eriador est révolue mais que l’entraide est nécessaire s’ils veulent s’en sortir vivants.


Chemin faisant, au sein de l’antre de la déesse araignée, il se voit dans l’obligation de libérer l’elfe noire, Pellanistra, car il ne peut assurer efficacement sa protection maintenant que Loïs lui refuse ses faveurs divines. Cette dangereuse alliée se révèle efficace car Llolth, devant son échec lors de la protection du temple à décidé de la mettre à l’épreuve et elle se retrouve dans la balance.


Et, péniblement, dans un état de paranoïa frisant le paroxysme, l’expédition pénètre enfin dans l’ultime repère de Llolth, sa sacro-sainte retraite... Elle les attend... S’ensuit un combat épique où tombent Ulfius et bien d’autres et qui voit la victoire concédée au roi d’Eriador malgré de lourdes pertes et de profondes blessures… Le calme après la tempête, chacun panse ses plaies comme il le peut et nombreux sont ceux à rester étendus. Vaillamment Tristan et Nikadema partent à la recherche des enfants qu’ils trouveront saufs, malgré le traumatisme de cette réclusion. Mais, ceci n’est pas la fin… Pendant le combat Konrad et Pellanistra son proches, trop proches à vrai dire. Non pas qu’il y ait déjà une quelconque affection entre eux, il s’agit simplement de protection mutuelle et suspicieuse entre eux et envers les membres du groupe. Ils sont trop proches donc, et Loïs choisi cet instant critique pour faire justice et demande à Konrad de s’éloigner pour exécuter l’elfe noire de sa fureur divine. Celle-ci n’en semble pas inquiète le moins du monde mais, Konrad prévient sa sœur de mesurer son geste car alors, s’il en réchappe, elle ne pourra plaider la clémence. Les mots exacts étant : « Tu fais ça, j’te tue! »… Elle le fait, et le feu divin coule sur les protections mystiques sans réel dommage…


Et ce qui devait arriver, arriva. Konrad, pour quelques instants encore habité par l’esprit de Lanceor, profite de l’absence de Tristan pour exécuter froidement Loïs… Une erreur due à la fatigue certainement, car il oublie que celle-ci possède un anneau de régénération et voie donc sa vengeance flouée. Les suivants de Tristan horrifiés par ce revers s’opposent et l’empêchent de finir son œuvre. Mais dans l’ombre, Gulf, guère en meilleur état que les autres, profite de l’agitation générale pour se venger d’Ulfius et lui subtilise l’intégrité de ses possessions…


Au retour de Tristan, c’est la confusion et Pellanistra profite de cet instant pour fondre à travers l’un des miroirs ornant les murs, sans doute vers une autre dimension. Konrad, ne voulant pas la quitter ainsi, plonge à sa suite, rattrapé par Gulf qui estime ses espoirs de survie bien maigres à présent. Chance du ténébreux ou signe du hasard, le miroir se brise après eux, scellant le passage et interdisant toute poursuite… Amputée de deux membres et la mort dans l’âme, l’expédition reprend le chemin de la surface pour retrouver leur royaume dévasté par les hordes démoniaque et les nouvelles inquiétantes de légions mortes-vivantes aux frontières du royaume.


De Konrad ni de Gulf-Strim, l’on entendu plus parler… Pendant un an.