Pellanistra Eilservs de Larethia
Éducation
(Background 2e Edition)
Considérée par sa mère comme étant la jumelle de trop à sa succession, elle fut abandonnée aux tréfonds dès sa naissance pour être trouvée et recueillie par deux illithids qui décidèrent de s'occuper de cette petite elfe qui avait une si jolie "bouille".
Elle grandit chez ce ‘couple’ qui l’éveilla à la télépathie, la projection d'image et leur redoutable ‘Mind Blast’. Les manipulations cérébrales nécessaires lui déclenchèrent une allergie à l'or, mais l’opération fut un succès. Bonne élève et avide d'apprendre, plus tard, ces facultés mentales accrues lui permirent d’explorer des techniques psychiques de combat, sa seule passion, à la façon d’un sorcelame.
N’ayant toujours connu que cette étrange famille silencieuse, ses parents adoptifs lui expliquèrent sa découverte dès qu'elle fut en âge de s’en poser la question. Elle s'était parfaitement intégrée à cette communauté, avait accepté ces parents différents, quand vint le jour de leur disparition. Une expédition pour la conquête de nouveaux territoires. Leur mort l’affecta profondément ; ayant tout juste conscience de ses origines, c’était sa vrai famille qu'elle perdait. Elle quitta alors la communauté et son ‘village’ d'adoption pour vivre seule dans l'Underdark pendant presqu'un siècle. Elle en apprit les dangers, à s’en défendre et reconnaître les ennemis. Les drows qu’elle put croiser la considéraient au mieux comme rustre, une moins que rien, un vulgaire déchet.
C'est finalement chez un groupe dissident d'elfes noirs qu'elle s'établit et rencontra ‘Alec’, Alestrel Cquelzel : un grand maître du chant de l'épée. Elle s'éprit immédiatement de celui qui lui enseigna tout ce qu'il savait et l’initia au chant de l'épée. Sa structure mentale lui ayant restreint l’usage des arcanes, c'est uniquement au combat physique qu'elle progressait. Elle focalisa alors sa pratique psychique pour marier ses compétences à cet art de combat.
Pendant la cinquantaine d’années qu’elle vécut avec Alec, elle apprit également la flûte traversière, son instrument préféré mais n'eut aucun enfant, il était contre. Jusqu’au jour de son départ. Alec était âgé et faisait partie des rares élus elfes noirs qui accédaient à la terre des elfes. Ses principes étaient respectueux de toutes vies elfiques, les considérant précieuses qu'elle que soient leurs origines et n’y voyant qu’un seul et même peuple. Hantée par la mémoire et l’abandon de sa mère de sang, à la recherche de sa place, Pellanistra avait du mal à être en accord avec cette vision.
C'est dans le but de la retrouver qu'elle décida de se rendre à sa ville natale d’Erelhei-Cinlu quelques dix ans après le départ d'Alec. Elle réussit à y découvrir ses origines, la trace de sa famille et apprit pour sa sœur jumelle. À la tête de la principale maison depuis la mort de leur mère, Eclavdra Eilservs avait su intriguer et régnait fermement sur la cité. Mais elle la rejeta, affirmant que jamais sa mère n’avait même suggéré qu’elle puisse avoir une sœur et qu'elle était par conséquent une manipulatrice, avide d’usurper son pouvoir.
Abandonnée et seule pour la troisième fois, elle se tourna alors vers le culte de Lolth qui semblait être le seul moyen de prouver à sa sœur qu'elle était capable de se frayer un chemin dans cette hiérarchie écrasante. Ses grandes capacités et relations avec les illithids lui permirent de rejoindre la maison rivale Noquar, vouée au culte, et d’en gravir rapidement les échelons. Devenue la maîtresse de la grande prêtresse qui voyait en elle le moyen d’assurer un contrôle total sur sa propre maison, cette dernière la nomma commandante en chef au sein du temple.
Il lui fallut une cinquantaine d’années pour parvenir à cette position, quand elle eut vent d'un groupe d'aventuriers annihilant les différents clans de géants avec qui sa sœur avait pactisé à la surface. Notamment celui qui contrôlait la principale voie d’accès sur l’Underdark. Si ce groupe s’avérait capable de parvenir jusqu’à elle, elle saisirait sa chance de s’attirer les faveurs de Lolth, et s’entraina dans une ferveur inégalée.
Sans surprise, ils avaient maintenant ravagé le temple des Kuo-Toa et, au mépris de toute discrétion, ignoré la lich qui s’était établie non loin en déchirant les profondeurs sur un chariot de flammes ardentes. Ils arrivaient. Renforcée des sortilèges de son amante, qui serait sans doute un sacrifice nécessaire, elle était fin prête à les défaire, pour la déesse araignée.
Confrontation
Libération
à compléter
Insoumission
à compléter
Insolation
à compléter
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