Pariis
Une jeune paladine, pleins d'entrain !
Pariis avait toujours rêvé de participer à un tournoi de joutes, afin de prouver sa bravoure et sa loyauté envers la déesse Tzally. Lors d'une grande fête médiévale, elle s'inscrivit au tournoi, toute excitée de montrer ses talents. Elle portait son armure étincelante, ornée de motifs roses et bleus, et Bigadin était également paré de magnifiques caparaçons assortis.
Cependant, la maladresse de Pariis la précéda. Dès la première lance, elle visa mal et, en tentant de rectifier sa posture, elle perdit l'équilibre. Bigadin, sentant sa maîtresse chancelante, essaya de la stabiliser mais trébucha lui-même sur une pierre. Le duo se retrouva par terre, Pariis sous son cheval, éblouie mais indemne. Les spectateurs, d'abord inquiets, éclatèrent de rire en voyant leur héroïne se relever maladroitement, couverte de poussière mais toujours souriante.
La princesse du royaume, impressionnée par la détermination de Pariis malgré ses erreurs, lui décerna une médaille spéciale pour l'esprit sportif. Pariis, rouge de honte mais heureuse, accepta la récompense avec grâce, promettant de continuer à s'entraîner. Bigadin, bien qu'un peu embarrassé, suivit sa maîtresse avec affection, prêt pour leurs prochaines mésaventures.
L'énigme de l'auberge ensanglantée
Pariis, demi-elfe et paladine dévouée de la déesse Tzally, voyageait pour rejoindre le couvent de la Vierge Eternelle lorsqu'elle arriva dans un petit village pittoresque. Ce village, apparemment tranquille, cachait un sombre secret. Exténuée par son voyage, Pariis décida de passer la nuit dans une auberge locale, où elle et son fidèle destrier Bigadin trouvèrent refuge.
La nuit de terreur
Cette nuit-là, une étrange et oppressante atmosphère envahit l'auberge. Les villageois, malgré leurs sourires, avaient un air bizarrement inquiet. Au milieu de la nuit, Pariis fut brusquement réveillée par des cris d'horreur et des bruits de lutte venant du rez-de-chaussée. Elle se précipita hors de son lit, saisissant son arc et son carquois, prête à défendre les innocents.
Cependant, alors qu'elle descendait les escaliers, une brume épaisse et surnaturelle enveloppa l'auberge. Les murs semblaient vibrer, et une étrange énergie envahit l'air. Pariis sentit ses pensées se brouiller, une force invisible semblant la contrôler. Les souvenirs de cette nuit devinrent flous et incohérents, comme si elle avait été prise dans un cauchemar éveillé.
L'éveil sanglant
À l'aube, Pariis émergea de l'auberge, hébétée et couverte de sang. Elle ne se souvenait que de fragments terrifiants : des créatures aux longues griffes, des mâchoires de reptile, et des villageois massacrés. Les murs de l'auberge étaient tachés de sang, les corps déchiquetés des victimes gisant partout. Bigadin, loyal mais inquiet, attendait sa maîtresse à l'extérieur, prêt à fuir ce lieu maudit.
Sans comprendre ce qui s'était réellement passé, Pariis monta sur Bigadin et quitta précipitamment le village. Elle était profondément troublée, ses souvenirs fragmentaires la hantant. Les autorités, arrivées sur les lieux plus tard, furent horrifiées par la scène de carnage. Le médecin du village conclut rapidement que l'attaque avait été perpétrée par une créature monstrueuse, aux longues griffes et aux mâchoires reptiliennes.
Les répercussions
Pendant des mois, les autorités cherchèrent le responsable du massacre, mais sans succès. Personne ne soupçonna Pariis, la douce et maladroite paladine, d'être liée à cet événement sanglant. Elle-même était incapable de se souvenir clairement de ce qui s'était passé, ce qui l'angoissait profondément. La déesse Tzally ne lui envoya aucun signe, laissant Pariis dans l'incertitude et la culpabilité.
Pariis continua ses voyages, hantée par cette nuit d'horreur, mais déterminée à découvrir la vérité. Était-elle victime d'une malédiction, ou avait-elle éveillé une puissance obscure au cours de ses aventures ? Malgré ses doutes, elle resta fidèle à ses idéaux, utilisant ses talents à l'arc pour protéger les innocents et combattre les forces du mal.
