L'Empire
L'Empire de Mahr est le résultat de l'expansion territoriale du royaume d’Asolan sous l'influence de la dynastie mahrienne pendant le dernier millénaire. Il s'étend des Monts de Sang à l’Est, jusqu’à l’océan à l’Ouest et des steppes des Khans au Nord jusqu’au golfe de Théphèbes au Sud.
Fondé par Otton, l’Empire s’est renforcé jusqu’au milieu du millénaire suite à de nombreuses conquêtes. Après plusieurs siècles de Pax Imperia et des campagnes d'expansion infructueuses l'Empire à lentement décliné jusqu’à la réforme de 812.
Il s’agit du plus grand Empire humain sur le Grand continent.
Sommaire
Histoire de l'Empire
Fondation [1-43]
Otton 1er hérite, à l’âge de 23 ans, du puissant royaume d’Asolan suite au décès de son père Tericius.
Roi guerrier, Otton 1er agrandit nettement le royaume d’Asolan au cours des deux premières décennies de son règne, dans le cadre d'une série de conquêtes militaires, contre les Neulinges et les Zabriens notamment. Il se fait couronner Empereur à Windemere en l’An 15.
Suite à son couronnement, Otton 1er va affirmer sa mainmise sur l’Empire. Ceci en réorganisant la caste dirigeante mais aussi en réformant les lois.
Chaque province est dirigée par un comte nommé par l’Empereur. Les comtes lui doivent fidélité et sont chargés de protéger l’église, d’appliquer les lois, de lever l’armée, récolter l’impôt et de rendre la justice. Tous les ans, de nouvelles lois sont décidés par la Chancellerie et diffusées dans les provinces afin d’y être appliquées. Contrairement à l’usage chez les Rois barbares, ces lois sont écrites et répertoriées dans un document : Le legista illud.
Il met aussi en place le nouveau calendrier impérial. L’an 1 étant l’année de son accession au trône de son père. Dans l’historiographie impériale, Asolan fait partie de l’Empire.
Stabilité et Affirmation [44-172]
Note : 5 générations
Cette période marque un temps de relative stabilité pour l'Empire après les conquêtes initiales d'Otton 1er. Alors que les frontières de l'Empire se stabilisent, les dirigeants impériaux se tournent vers la consolidation de leur pouvoir et l'amélioration de la gouvernance interne.
Désormais, l'administration impériale commence à prendre forme. Une attention particulière est portée à la justice et à l'administration fiscale. Des tribunaux provinciaux sont établis pour garantir l'application équitable des lois impériales, tandis qu'un système de collecte des impôts est mis en place pour assurer un flux régulier de revenus vers la capitale impériale.
Parallèlement, l'Empereur œuvre à l'unification culturelle et religieuse de l'Empire. Un seul culte est autorisé, celui de Téaphranerys, et sa pratique est encouragée dans tout l'Empire. Des édits impériaux sont promulgués pour interdire les cultes concurrents et promouvoir l'orthodoxie religieuse.
Dans le domaine de l'éducation et de la formation, l'Empereur lance un projet ambitieux : la création de l'école militaire impériale. Située dans la capitale impériale, cette institution vise à former une nouvelle génération d'officiers et de stratèges militaires pour l'armée impériale. Les meilleurs esprits de l'Empire sont recrutés pour enseigner les arts de la guerre, les tactiques de combat et la stratégie militaire. Cette école devient rapidement un centre d'excellence reconnu dans tout l'Empire, attirant des étudiants ambitieux de toutes les provinces.
Durant cette période de stabilité, l'Empire consolide ses fondations et établit les bases d'une puissance militaire croissante.
Renforcement [173-227]
Note : 2 générations
Au cours de cette période de renforcement, l'Empire se concentre sur la consolidation de ses forces militaires et sur l'amélioration de son organisation interne. Des réformes ambitieuses sont entreprises pour moderniser l'armée impériale et renforcer sa capacité à défendre les frontières de l'Empire.
L'une des principales initiatives de cette période est la restructuration de l'armée impériale. Au lieu de dépendre principalement des troupes levées par les vassaux locaux en cas de besoin, l'Empire commence à constituer une force militaire permanente et professionnelle. Des efforts sont déployés pour recruter, former et équiper des soldats réguliers qui servent sous la bannière impériale, plutôt que sous celle de seigneurs locaux. Cette réforme vise à garantir une plus grande uniformité dans la formation, l'équipement et la discipline des troupes impériales, renforçant ainsi leur efficacité sur le champ de bataille.
Dans le même temps, l'école militaire impériale établie lors de la période précédente prend de l'ampleur et devient un pilier central de la formation des officiers de l'armée impériale. Sous la direction de maîtres renommés dans l'art de la guerre, les cadets sont formés aux dernières techniques militaires, à la stratégie et à la tactique. L'accent est mis sur le développement du leadership, de la prise de décision rapide et de la capacité à s'adapter à des situations changeantes sur le champ de bataille.
Parmi les figures marquantes de cette période figure le Général Delsarte, un brillant stratège et tacticien militaire. Sous son commandement, l'armée impériale remporte plusieurs victoires décisives, consolidant ainsi la réputation de l'Empire en tant que puissance militaire dominante dans la région. En plus de ses exploits sur le champ de bataille, le Général Delsarte est également connu pour ses contributions théoriques à l'art de la guerre. Son ouvrage, intitulé « De la guerre », devient rapidement un classique de la littérature militaire, étudié et admiré par les officiers de l'armée impériale pour les générations à venir.
Cette période de renforcement marque une étape cruciale dans l'histoire de l'Empire, renforçant ses capacités militaires et consolidant sa position en tant que force dominante dans la région.
Conquêtes [228-413]
Note : 8 générations
Fort d’une armée puissante, l’Empire s’étend de tous les côtés, vers la mer d’abord en s’accaparant les importantes cités d'Haltmaar et Portelune.
Fort d’une armée puissante, l’Empire se lance dans une série de campagnes militaires visant à étendre ses frontières et à consolider sa domination sur les territoires voisins. Sous le commandement des empereurs successifs, l'Empire entre dans une période d'expansion territoriale sans précédent.
Les campagnes de conquête de cette époque sont caractérisées par leur ambition et leur envergure. L'armée impériale, bien formée et bien équipée, écrase souvent ses adversaires, assurant sa domination sur de vastes étendues de territoire.
L'expansion de l'Empire se fait dans toutes les directions, vers les terres intérieures et les régions côtières. Les provinces frontalières sont sécurisées et de nouveaux territoires sont annexés, apportant richesse et ressources à l'Empire en pleine croissance.
Au fur et à mesure que les conquêtes progressent, l'Empire adopte une politique de tolérance religieuse plus large. En plus du culte de Téaphranerys, les cultes de Gulf et d'Haënord sont acceptés en tant que religions officielles dans l'Empire. Cette évolution vient en réponse à la demande des peuples conquis qui pratiquent souvent des cultes différents de celui de l'Empire. La politique de culte unique commence alors à rencontrer des résistances dans certaines régions.
Parmi les conquêtes les plus notables de cette période figurent les prises des importantes cités d'Haltmaar et Portelune. Ces villes stratégiquement situées sur les côtes deviennent des bastions de la puissance impériale, assurant le contrôle impérial sur les routes commerciales et les voies de communication cruciales.
Cette période de conquêtes marque l'apogée de l'expansion territoriale de l'Empire, affirmant sa domination sur la région et établissant ses frontières comme jamais auparavant.
Stabilité et confirmation [414-613]
Note : 8 générations
A partir du règne de XXXX [414-439], l'Empire consolide sa position en tant que puissance régionale dominante. Sous la direction des empereurs successifs, l'Empire se concentre sur le renforcement de ses institutions et l'amélioration de sa gouvernance interne, tout en maintenant sa puissance militaire et économique.
L'expression "Pax Imperia" trouve son sens pendant cette période, illustrant la paix relative et la stabilité qui règnent à travers l'Empire. Les frontières sont sécurisées, les rébellions sont réprimées et le commerce prospère. Les empereurs investissent massivement dans les infrastructures, notamment dans le développement des routes commerciales, la construction de ponts et la rénovation des villes. Ces efforts contribuent à renforcer l'unité et la cohésion de l'Empire.
Un autre aspect important de cette période est l'instauration d'une monnaie unique et sa standardisation. Sous l'égide de la Chancellerie impériale, toutes les pièces de monnaie, des pièces d'or aux pièces de cuivre, sont frappées avec un poids et une pureté standardisés. Cela facilite les échanges commerciaux à travers l'Empire et renforce la confiance dans l'économie impériale.
Une autre réforme significative est l'instauration du principe "un prince, une église". Contrairement au culte unique précédemment imposé, chaque prince est désormais autorisé à choisir la religion d'État de sa province. Cette décision est motivée par la reconnaissance de la diversité religieuse au sein de l'Empire et par le désir de respecter les traditions et les croyances locales. Cette politique permet également de renforcer les liens entre les princes et leurs sujets, favorisant ainsi la stabilité et l'unité au sein de l'Empire.
Affaiblissement [614-740]
Note : 5 générations
Les historiens débattent toujours du début de l'affaiblissement de l'Empire, le consensus est aujourd'hui sur le début du règne de Verchiel II. l'Empire connaît alors des troubles internes et externes qui mettent à mal sa stabilité et sa puissance. La gouvernance de l'Empire devient de plus en plus inefficace, tandis que les défis économiques, politiques et sociaux s'accumulent.
Les empereurs de cette période se désintéressent de plus en plus des affaires politiques et militaires, préférant se consacrer à l'embellissement de la capitale et aux plaisirs de la cour. Cette négligence du pouvoir central entraîne un affaiblissement de l'autorité impériale et une perte de contrôle sur les provinces éloignées.
La colère gronde parmi la population, exacerbée par les premières émeutes du blé. La chute du cours du blé entraîne une crise économique majeure, touchant durement les paysans et les classes laborieuses. Les provinces périphériques, déjà marginalisées par le pouvoir central, se rebellent contre les injustices économiques et sociales, menaçant ainsi la stabilité de l'Empire.
Dans le même temps, les maisons puissantes des provinces et les villes prospères s'affirment et commencent à revendiquer des droits supplémentaires ainsi qu'une plus grande autonomie vis-à-vis du pouvoir impérial. Elles se sentent négligées et exploitées par un gouvernement central de plus en plus déconnecté de la réalité du terrain. Les tensions entre les élites provinciales et l'aristocratie impériale s'intensifient, menaçant de déstabiliser davantage l'Empire.
Echec des campagnes d'expansion [741-777]
Note : 2 générations
Dans une tentative désespérée de restaurer la gloire passée de l'Empire, l'empereur de cette époque, cherchant à détourner l'attention des troubles internes, lance une série de campagnes d'expansion audacieuses. Parmi ces campagnes figure une tentative de conquête du port marchand prospère de Théphèbes, situé dans le sud de l'Empire.
Considéré comme un centre commercial vital, Théphèbes représente une cible tentante pour l'Empire en quête de ressources et de richesses. L'empereur mobilise ses forces armées, promettant gloire et butin à ceux qui participeront à cette entreprise ambitieuse.
Cependant, dès le début, les campagnes se révèlent mal préparées et mal planifiées. Les généraux impériaux surestiment leurs propres capacités et sous-estiment la résistance de Théphèbes, ainsi que la complexité de la logistique nécessaire pour une campagne d'une telle envergure.
Les troupes impériales avancent vers Théphèbes, mais rencontrent une forte résistance de la part des défenseurs de la ville ainsi que des forces navales qui protègent ses côtes. Les approvisionnements deviennent un problème majeur, les lignes de ravitaillement étant étirées au maximum et vulnérables aux attaques des partisans ennemis.
Face à ces difficultés croissantes, la morale des troupes impériales commence à fléchir. Les soldats sont épuisés par les combats constants et démoralisés par les revers subis sur le terrain. Les généraux impériaux, incapables de surmonter les obstacles, sont dépassés par la situation et incapables de renverser le cours de la campagne.
Malgré les efforts désespérés pour sauver la situation, les campagnes d'expansion se soldent par des échecs cuisants. Les troupes impériales sont contraintes de battre en retraite, laissant derrière elles des hommes et des ressources précieuses. Cette série de défaites humiliantes affaiblit encore davantage la position de l'Empire sur la scène internationale, sapant sa réputation de puissance militaire et contribuant à accroître l'instabilité interne.
Vacance du pouvoir [778-812]
Note : 1 génération
Au cours de cette période tumultueuse, l'Empire sombre dans une crise de sans précédent. Pendant près de trois décennies, l'Empire est plongé dans l'instabilité et le chaos alors qu'il reste sans empereur pour diriger ses destinées. Cette vacance du pouvoir donne lieu à une série de guerres de succession internes qui déchirent le cœur même de l'Empire.
Deux grandes factions émergent au cours de cette période de troubles : Zabraska, une puissance régionale rivale basée dans le sud, et Haltmaar, le port marchand le plus prospère du continent. Ces deux factions se disputent le contrôle de l'Empire, chacune cherchant à imposer son propre candidat au trône impérial.
Les guerres de succession qui en découlent dévastent le territoire impérial et plongent les provinces dans le chaos. Les batailles font rage dans les rues des villes, les champs sont ravagés par la guerre et les ressources de l'Empire sont épuisées par les conflits incessants.
Pendant ce temps, la vacance affaiblit encore davantage l'autorité impériale, permettant à des seigneurs locaux ambitieux de saisir l'occasion pour étendre leur influence et leur pouvoir au détriment de l'Empire. Les frontières de l'Empire commencent à reculer, tandis que les provinces périphériques cherchent à se soustraire à l'autorité centrale.
À la fin de cette période tumultueuse, l'Empire émerge affaibli et diminué. La vacance du pouvoir et les guerres de succession ont entraîné une réduction significative du territoire impérial, tandis que la confiance dans l'autorité centrale est sérieusement ébranlée. L'Empire se retrouve dans une position précaire, confronté à des défis internes et externes qui menacent sa survie même.
Nouvel Empire [Depuis 812]
Suite à la période de troubles et d'instabilité qui a secoué l'Empire, une nouvelle ère émerge avec l'avènement du Nouvel Empire. Confrontés à la nécessité de réformer et de réorganiser l'Empire pour garantir sa survie et sa prospérité, les dirigeants et les intellectuels de l'Empire entreprennent un vaste programme de rénovation politique et sociale.
L'une des premières réformes majeures est l'instauration de la liberté totale de culte. Reconnaissant la diversité religieuse de l'Empire, le Nouvel Empire garantit à ses citoyens le droit de pratiquer leur foi sans crainte de persécution ou de discrimination. Cette mesure favorise la tolérance religieuse et renforce l'unité nationale en permettant à chacun de suivre sa conscience religieuse.
Une autre innovation importante est l'introduction du système des Princes d'Empire. Chaque province de l'Empire élit désormais sept représentants, qui possèdent un droit de vote dans les décisions impériales. Ce système de représentation provinciale vise à assurer une plus grande participation politique et à garantir que les intérêts régionaux sont pris en compte dans les décisions de l'Empire.
Parallèlement, les Villes d’Empire se voient accorder un statut spécial. Chaque ville d'Empire élit quatre représentants qui siègent au sein des organes décisionnels impériaux. Cette reconnaissance de l'importance des centres urbains dans la vie politique de l'Empire vise à garantir que les intérêts des citadins sont également représentés au niveau national.
L'élection de l'Empereur est désormais un processus démocratique et transparent, impliquant une coalition de représentants des provinces, des villes et du clergé. Les sept représentants des provinces, les quatre représentants des Villes d’Empire et trois votants issus du clergé participent à ce processus électoral.
Enfin, cette réforme politique s'accompagne de la mise en place d'une organisation moderne du pouvoir, dotée de contrepouvoirs et de mécanismes de contrôle. Ces mesures visent à prévenir l'abus de pouvoir et à garantir la stabilité politique à long terme de l'Empire.
Ainsi, le Nouvel Empire représente une rupture décisive avec le passé, inaugurant une ère de gouvernance démocratique et pluraliste pour l'Empire. Ces réformes ambitieuses visent à moderniser et à renforcer l'Empire, assurant ainsi sa pérennité dans un monde en constante évolution.
