« Journal de Maria-Morjianca » : différence entre les versions
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Version actuelle datée du 7 mars 2025 à 20:34
Acte1[modifier]
Ce matin je me suis réveillée avec un mal de crâne de chien, Anna n’a pas manqué ne me faire remarquer que j’avais « encore » abusé d’alcool. Je l’adore, c’est ma moitié, mais elle est chiante parfois (souvent en fait !).
En m’habillant (je suis canon tout de même mais il faut que je rachète du fond de teint et du mascara car j’ai une mine à déterrer un zombie !), je trouve une carte de tarot qui ne fait pas partie de mon jeu avec un message nous proposant un rendez-vous dans le Médian. Et Ô surprise Anna en a aussi trouvé une ! Elle a l’inquisiteur et moi le courtisan, quelle répartition des rôles ! Bref, pas le temps d’avaler un chocolat chaud (oui je sais on est le soir mais je viens de me lever !). J’attrape rapidement mon arbalète (c’est lourd ce truc), mais je me dis que j’oublie quelque chose, enfin bref pas grave, nous voilà parties !
Anna a toujours sa tunique rapiécée, je vais économiser (drôle de concept mais bon) pour lui en offrir une jolie pour notre anniversaire !
On arrive sur le lieu du rendez-vous et un elfe élancé (tous les elfes le sont en fait) équipé en mode passe-partout et avec un arc (tous les elfes en ont en fait), se tient devant l’entrée, il semble méfiant mais il a lui aussi reçu une carte, celle du criquet. On se décide à entrer quand un petit homme du nom d’Erling nous rejoint, c’est une connaissance d’Elandir (l’elfe, mais en même temps avec un nom pareil ça peut être que lui). Il a « trouvé » une carte dans la poche de quelqu’un d’autre et a suivi la piste bizarre (sa carte c’est le serrurier). Une demi-orque du nom de Kaela (une barraque à frites à elle toute seule, des bras comme les deux cuisses d’Anna) équipée comme… trop en fait. Elle a reçu la carte du château. On pénètre dans ce qui ressemble à un cabinet de voyante, un message nous dit de nous installer et de patienter en dégustant mets et vin. J’ai grave la dalle et le vin n’est pas mauvais bon ce n’est pas du Bordeleau 675 mais c’est correct. Un autre petit homme nous rejoint, il s’appelle Milo et c’est le cousin d’Erling. Prêtre de Laveth, tiens j’ai oublié de lui demander quelle carte il avait eu !
Ça fait une drôle d’équipe, Anna tire la tronche, trop de gens du commun, ce n’est pas comme ça qu’on va regagner du prestige ! Mais bon si ça nous rapporte un peu d’argent, je pourrai peut-être lui acheter un violoncelle digne de ce nom pour que mes oreilles arrêtent de saigner ! Une bohémienne quarantenaire se présente à nous, elle dit avoir été dupée par Gaerdlam, on découvre alors que nous tous avons en commun d’avoir eu affaire au sinistre individu ! Anna bouillonne de l’intérieur, elle est très inquiète pour Lise, elle s’est beaucoup attachée à elle (moi aussi d’ailleurs) c’est un peu notre fille adoptive finalement et du coup elle deux mamans !
La bohémienne nous explique qu’elle sait où se cache le méchant de service, une pêcherie sur le port non loin d’ici vers le nord du médian. Au moment de partir, un autre demi-orque du nom de Besnik que j’ai déjà croisé comme videur d’un bouge de la ville nous rattrape, il a la carte de la forge. Je me souviens enfin de ce que j’ai oublié : mes carreaux d’arbalète ! Pas le temps d’aller les chercher, tant pis ! En route vers la pêcherie, je tente une approche en me faisant passer pour une femme de petite vertu « commandée » pour une prestation. Bon c’est vrai que je n’ai pas la tête de l’emploi, trop distinguée ! Du coup ça fonctionne moyen. Un chien aboie comme un… chien quoi ! Finalement, Kaela défonce quelques portes, Erling en crochète quelques autres et nous voilà au milieu d’une bataille avec les occupants, un drôle d’individu qui utilise avec plus ou moins de succès une baguette magique, j’essaye de charmer le type qui a l’air du chef : un archer et ça finit par fonctionner.
Le groupe progresse de manière assez désordonnée, l’autre petit-homme Milo s’y connait en magie réparatrice de bobos ! Certains sont tout de même peu scrupuleux de la vie d’autrui et des pirates en font les frais. Lise apparaît parmi les enfants captifs ! Soulagement, alors qu’Anna s’est rapprochée au péril de sa vie, elle prend d’ailleurs un gros coup de fléau qui déchire sa « robe », chouette là c’est au-delà de toute réparation donc on va pouvoir enfin la changer ! Mon charme ayant fonctionné, je retourne l’archer pour en faire un allier. Le combat tourne à notre avantage, en haut le chien a été tué par Besnik. Un gnome qui s’était dissimulé parmi les enfants a réussi à s’enfuir. Pas de trace du boss mais la conversation s’engage, et mon nouvel ami va me raconter tout ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas aussi car je suis balèze, tout le monde me fait confiance, c’est mon charme naturel, je m’aime trop presque autant qu’Anna !
Acte2[modifier]
Alors, on est sortis vivants de la pêcherie, après avoir échappé aux émeutiers, raccompagné au poste le plus proche un garde des sables dont l’hippogriffe avait été sauvagement tué par la foudre ; nous finissons par nous réfugier au « Happy Hobbit » l’auberge d’Erling et Milo. Accueil chaleureux mais un peu bas de plafond au sens propre. Petit bilan de la journée et tout le monde au lit après une petite toilette.
Le lendemain, après une bien étrange rencontre avec l’esprit de la gitane qui visiblement connecté au jeu de tarot, est enclin à nous aider à sauver la ville d’un destin funeste, je fais une mise au point avec le groupe pour poser les bonnes d’une collaboration saine et sans accrocs. Anna a décidément acquis beaucoup de self contrôle. Mais nous le ressentons toutes les deux, cette sensation étrange qui nous dévore de l’intérieur… quand notre nom ou notre réputation est salie. Enfin, les choses sont dites et je crois que nous repartons sur de meilleures bases, je l’espère...
En route pour restituer l’objet volé à la reine, mais pas question d’y aller en tenue standard, nous revendons notre butin (je garde cette belle boîte à cigares qui fera une belle boîte à bijoux. Les emplettes coûtent cher et nous voilà royalement vêtues en route vers la pyramide. Des gardes très serviables nous proposent une escorte que nous acceptons bien volontiers. Une fois sur place, il nous faut convaincre les gardes du palais de l’importance de notre venue et du bienfondé de notre demande d’audience, après quelques échanges, ils cèdent et nous escortent jusqu’à la garde personnelle de la reine Sabina : beauté austère et martiale, pas du tout mon genre de plastique peut-être plus pour Anna qui aime tant la rigueur et la droiture.
L’audience avec la reine est surréaliste, cette femme à le quart de l’âge de son défunt mari, est abattue par le chagrin mais esquisse un sourire en voyant la broche. Nous avons fait mouche, elle nous récompense gracieusement et nous demande d’aider la ville en devant une équipe adjointe au capitaine de la garde ! Incroyable opportunité de gravir les échelons.
Prochaine étape la rencontre avec la capitaine de la garde (bon faut que je me change avant car j’ai pas du tout mais pas du tout la bonne tenue là…).