« Tendyel Ynloeth » : différence entre les versions
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== la vie tumultueuse d’un jeune barde elfe né dans une famille de facho == | == la vie tumultueuse d’un jeune barde elfe né dans une famille de facho == | ||
* le préface est dédié à Brynioch | |||
Brynioch, fidèle coursier des vents tu m'as abandonné préférant rejoindre tes fantomatiques prairies pour un dernier galop. Adieu mon beau cheval tu me manqueras. | |||
Duncan sangfugil, 10 décembre 979 | |||
* Juillet 857 | * Juillet 857 | ||
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Rencontre d'Orion et du groupe elfe mené par le Comte Shaarlan Almir. Après une quête à travers les plans. Retour du peuple elfe sur Gahan, proclamation du nouveau royaume elfe restauré et couronnement d'Orion. | Rencontre d'Orion et du groupe elfe mené par le Comte Shaarlan Almir. | ||
Après une quête à travers les plans. Retour du peuple elfe sur Gahan, proclamation du nouveau royaume elfe restauré et couronnement d'Orion. | |||
* Entre 857 et 972 | * Entre 857 et 972 | ||
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"... Encerclé par les morts vivant nous combattions pour nos âmes, plus soudés que jamais. Les squelettes se brisaient sous les coups violents de mes compagnons formant un véritable tapis d’os jaunâtres alors que moi même, pris à partie par l’âme en peine, je tentais l’impossible. Le sort se déclencha au fur et à mesure que les glyphes magiques disparaissaient. La pièce fut illuminée comme en plein jour et mon parchemin, redevenu vierge, s’échappa de ma main tremblante. J’avais réussi. la lumière intense d’un petit soleil éclairait sans doute pour la première fois ces lieux de ténèbres éternelles. Non content de nous redonner du courage, elle provoqua une intense réaction de rejet de la part de l’âme en peine qui se recroquevilla sur elle même, inoffensive. Mais alors même que nous luttions, un cri d’agonie s’éleva dans nos rang. Thordrill l’intrépide, seigneur du clan des cornebouc s’était interposé entre le vampire et Lurh, la sauvant d’une mort certaine. Le nain et le vampire croisèrent leur regard, d’égal à égal, deux seigneurs s’affrontant. Le guerrier commença alors à faire tournoyer sa hache, hurlant son cri de guerre et frappa puissamment plusieurs fois le vampire. A chaque touche, le vampire reculait. Mais ce n’était pas suffisant pour lutter contre les pouvoirs obscurs de cette créature. A chaque attaque, le vampire contre attaquait et drainait l’énergie de Thordrill. Les cris que nous entendions était les cris de douleur du valeureux nain qui tentait seul de tenir tête au monstre. Et même alors que Luther et moi lui apportions notre soutient, Thordrill ne se désengagea pas et combattit jusqu’à la fin, solide comme un roc. Lorsque son corps vide et flétri tomba au sol nous savions tous qu’il était mort. Mort au combat en défendant ses amis, mort en luttant contre le mal, et j'ose y croire mort comme un roi mourrait pour son peuple. Thordrill fut le plus loyale de nous tous, et même si son tempérament enflammé n'allait pas s'en provoquer des ennuis, c'était le comportement d'un jeune seigneur nain fier et orgueilleux d'appartenir à une lignée respectée et connu pour son sens de l'honneur et de la loyauté. Sa perte fut un drame terrible pour le groupe. Sur le moment, un terrible désespoir m’envahit et je crus notre fin proche. C’était compté sans notre Chevalier de Palfrey. Pris d’une fureur incontrôlable, sir Luther chargea le vampire et le percuta tel un géant des tempêtes. L’épée acheva son demi-cercle en déchirant le corps du vampire qui fut presque tranché en deux sous la puissance du coup. La créature, affaibli tenta de s’enfuir sous la forme de fumée. Tous mes sens en alerte, je vis le mince filet vaporeux s’enfoncer dans la pierre, sous la dalle de pierre, vers son cercueil… » dans chronique d’un barde tome 1 par duncan Sangfugol, 1ere edition déc 982 | "... Encerclé par les morts vivant nous combattions pour nos âmes, plus soudés que jamais. Les squelettes se brisaient sous les coups violents de mes compagnons formant un véritable tapis d’os jaunâtres alors que moi même, pris à partie par l’âme en peine, je tentais l’impossible. Le sort se déclencha au fur et à mesure que les glyphes magiques disparaissaient. La pièce fut illuminée comme en plein jour et mon parchemin, redevenu vierge, s’échappa de ma main tremblante. J’avais réussi. la lumière intense d’un petit soleil éclairait sans doute pour la première fois ces lieux de ténèbres éternelles. Non content de nous redonner du courage, elle provoqua une intense réaction de rejet de la part de l’âme en peine qui se recroquevilla sur elle même, inoffensive. Mais alors même que nous luttions, un cri d’agonie s’éleva dans nos rang. Thordrill l’intrépide, seigneur du clan des cornebouc s’était interposé entre le vampire et Lurh, la sauvant d’une mort certaine. Le nain et le vampire croisèrent leur regard, d’égal à égal, deux seigneurs s’affrontant. Le guerrier commença alors à faire tournoyer sa hache, hurlant son cri de guerre et frappa puissamment plusieurs fois le vampire. A chaque touche, le vampire reculait. Mais ce n’était pas suffisant pour lutter contre les pouvoirs obscurs de cette créature. A chaque attaque, le vampire contre attaquait et drainait l’énergie de Thordrill. Les cris que nous entendions était les cris de douleur du valeureux nain qui tentait seul de tenir tête au monstre. Et même alors que Luther et moi lui apportions notre soutient, Thordrill ne se désengagea pas et combattit jusqu’à la fin, solide comme un roc. Lorsque son corps vide et flétri tomba au sol nous savions tous qu’il était mort. Mort au combat en défendant ses amis, mort en luttant contre le mal, et j'ose y croire mort comme un roi mourrait pour son peuple. Thordrill fut le plus loyale de nous tous, et même si son tempérament enflammé n'allait pas s'en provoquer des ennuis, c'était le comportement d'un jeune seigneur nain fier et orgueilleux d'appartenir à une lignée respectée et connu pour son sens de l'honneur et de la loyauté. Sa perte fut un drame terrible pour le groupe. Sur le moment, un terrible désespoir m’envahit et je crus notre fin proche. C’était compté sans notre Chevalier de Palfrey. Pris d’une fureur incontrôlable, sir Luther chargea le vampire et le percuta tel un géant des tempêtes. L’épée acheva son demi-cercle en déchirant le corps du vampire qui fut presque tranché en deux sous la puissance du coup. La créature, affaibli tenta de s’enfuir sous la forme de fumée. Tous mes sens en alerte, je vis le mince filet vaporeux s’enfoncer dans la pierre, sous la dalle de pierre, vers son cercueil… » dans chronique d’un barde tome 1 par duncan Sangfugol, 1ere edition déc 982 | ||
fin de la première série d’aventure : 10 décembre 979 | fin de la première série d’aventure : 10 décembre 979 |
Version du 24 juin 2024 à 19:56

la vie tumultueuse d’un jeune barde elfe né dans une famille de facho
- le préface est dédié à Brynioch
Brynioch, fidèle coursier des vents tu m'as abandonné préférant rejoindre tes fantomatiques prairies pour un dernier galop. Adieu mon beau cheval tu me manqueras. Duncan sangfugil, 10 décembre 979
- Juillet 857
Plan elfique Sidh Hirrim. Naissance de Tendyel Ynloeth de la lignée Ynloeth.
C’est un descendant de Coronal Ynloeth, le héros elfe qui détruisit le balor Grintharke, il y a environ 3000 ans, à l'époque chef des armées tanar'ri de la citadelle d'Hellgate Keep.
A cette époque, Aquélonia n'existait pas. il a détruit le balor en duel grâce à ses deux épées larges magiques, symbole du pouvoir de cette famille, qui ont le puissance de provoquer une onde de choc dévastatrice. A titre d'exemple, l'explosion a tout simplement rasée cette citadelle et détruit le cristal d'Ammarindar, une relique qui la protégeait depuis 3000 ans.
L'explosion du cristal a ensuite engendré l'apparition de la grande cicatrice de Paorn. Ces deux épées n'ont jamais été retrouvées depuis.
Duncan a un frère jumeau, Fergyel. Son frère et lui ne s'apprécient que de très loin et non presque pas d’intérêts communs. Parmi les membres de sa famille on trouve également Linaeth Thunderstrike Ynloeth, ranger-mage, prince-commandeur des troupes du pays des elfes (notamment la garde royale de ranges-mages sur aigles et sur griffons). (pnj et lointain parent, il aurait d'ailleurs bien envoyé Duncan à la potence pour avoir souillé l’honneur de la famille).
- 956
Naissance d'Orion "aux bois-de-cerfs" Tanawyc, aasimar demi-elfe et futur roi d'Aquélonia.
- 960
Dépérissement et décès de la reine Lirazel.
967
Orion s'échappe du domaine de son père et part à la recherche de ses origines.
968
Rencontre d'Orion et du groupe elfe mené par le Comte Shaarlan Almir. Après une quête à travers les plans. Retour du peuple elfe sur Gahan, proclamation du nouveau royaume elfe restauré et couronnement d'Orion.
- Entre 857 et 972
Duncan grandit parmi les siens et reçoit une éducation de noble. Il a les cheveux long argenté et les yeux couleurs ambres. D’un physique attirant, il s’illustre essentiellement dans les arts et la diplomatie, ses domaines de prédilection. Physiquement il est frêle, même pour un elfe et sa constitution n’est que médiocre bien qu’il soit très agile, même selon les critères elfiques. Durant toute son enfance, ses parents vont craindre pour lui car celui-ci est d’un naturel casse-cou et fait preuve souvent de peu de « jugeote ». Malgré ses faiblesses physique c’est un elfe doué d’une grande intelligence et très à l’aise en société.
- Septembre 972
Constitution du royaume de Paorn.
- En 973
Duncan a commencé sa carrière de barde sous la houlette de Méganatanthalas, dit Mégana grand barde du royaume des elfes de Paorn.
Quelques temps plus tard, Mégana le présente au Roi des elfes, Orion Tanawyc dit "Orion aux bois de cerf" à qui elle enseigne aussi les arts, à la capitale du pays Sidh Arath, ville toute récemment construite.
Duncan et le Roi se lient d'amitié et ils deviennent les meilleurs amis du monde. Orion est un demi-elfe un peu spécial : il est très grand (1m90), très fort et dispose de certaines capacités psychiques.
Hormis cela, il est déjà reconnu comme étant l'un des meilleurs chasseurs du royaume et les forêts du pays n'ont plus aucun secret pour lui.
Duncan l'a ainsi souvent accompagné dans de sauvages cavalcades jusqu'à l'épuisement alors qu'Orion ne montrait quant à lui aucun signe de fatigue (On dit qu'Orion aurait été capable de pister une licorne pendant des jours sans s'arrêter). Pour la petite histoire, Orion est le fils de Lirazel, qui fut la reine des elfes, sur un autre plan, pendant près de 2000 ans et du prince Efflam, un chevalier qui la ravit (lors d'un rapt) de ce plan il y a 16 ans. Par la suite séparée, Lirazel et Efflam moururent tous deux de chagrin et Orion grandit seul.
Mégana, accusée de complicité lors du rapt de la reine, fut exilée jusqu'au jour où elle ramena Orion et permit le retour de ce peuple elfe sur Gahan (peuple elfe d'environ 10.000 âmes).
Depuis le royaume se développe et aspire à la paix.
- Entre 973 et 975
Duncan vit au palais d'Orion et y apprend son métier et d'autres choses comme la philosophie auprès du sage Liosaratinalis, mage elfe de plus de 500 ans, ou l'escrime "Chantelame" (un style elfe qui s'apprend en quelques dizaines d'années) auprès du ranger Vlad Mirky également maître et mentor psionique d'Orion.
- En 976
Duncan fuit le pays des elfes de Paorn, banni par la couronne à la suite d'une sombre histoire.
Méganatanthalas, qui a connu autrefois pareil sort et reconnaît l’innocence de Duncan lui remet son amulette de non-détection et lui souhaite d'être un jour réhabilité.
- Février 977
Duncan entame la traversée de l’océan qui le mène vers le Grand Continent.
- Août 977, grand continent
Arrivée sur le Grand Continent. Duncan se déplace de château en château, vivant grâce à ses talents d’artiste et de négociateur auprès des seigneurs locaux. Il entend parlé de la ville sainte de Laelith et décide de s’y rendre. Sur le chemin il s’arrète un certain temps au chateau de Palfrey…
- Août 979
Présent depuis déjà quelques semaines au château du comte de Palfrey, Duncan anime les soirées du seigneur et des jeunes demoiselles jusqu’à ce qu’un groupe d’aventuriers débarque. Recruté par Toster le mage, ces aventuriers enquêtent sur la disparition de plusieurs lanceurs de sort de la région dont l’assistante du mage Toster et un prêtre de Nikadéma répondant au nom de Ben le grand. Les différents indices découverts mènent tous vers les mines du comte. Duncan profite de l’occasion pour se joindre au groupe en tant que barde et Chroniqueur du nain Thordrill, seigneur du clan des Cornebouc. L’exploration de la mine de GarlStone aboutie à la première confrontation entre Duncan et La Rousse. Une botte secrète permet à la rousse de percer le cœur de Duncan mais le Chevalier Luther réussi à le sauver in extremis. Le combat contre les vilains est gagné mais au prix de nombreuses blessures qui forcent le groupe à se reposer quelques jours. Une seconde exploration plus poussée de la mine permet de découvrir un lieu de culte dévoué au mal. Des prêtres controlant des morts vivants se jettent sur Duncan et ses compagnons. Là, Duncan sauve par deux fois la vie de Luhr la mystérieuse, prenant pour seule récompense un baisé par vie sauvée. Victorieux, le groupe redescend des montagnes chargé de matériel magique. De retour à Millebornes, ils sont obligés de se réfugier au château de Palfrey devant une armée d’orques menée par un ogre mage et la Rousse.
- la bataille de Palfrey
« cruelle bataille qui vit tomber le noble Duncan Sangfugol. N'écoutant que son courage, le jeune elfe décida d'aider les troupes humaines débordés par les armées orques en sacrifiant sa vie. Faisant fi du danger, on le vit durant la bataille survoler les armées ennemies et décharger ses foudres sur les immondes régiments ténébreux. Véritable tornade de glace, il traça des sillons sanglants et sema la terreur dans leurs rangs. Alors que motivé par son sens inné du bien et de la loyauté, il s'en allait affronter l'infâme général patibulaire perché sur sa colline il fut la proie de la plus sournoise et perfide des créatures de l’Ombre. la rousse frappa dans le dos comme il sied au traître et au lâche. Pétrifié dans les airs, Duncan ne pu éviter une pendaison humiliante. La chute n’en fut que plus dure et ses compagnons, ivres de douleur et de tristesse retrouvèrent son corps désarticulé sur le flanc d’une colline. Le comte, apprenant la mort héroïque du barde s’empressa de ramené son corps au castel. Le temple de Tzali, à quatre jours de marche en direction de Laelith devrait être en mesure de ramener ce héros à la vie. Gare à toi la rousse. Non content de lui avoir fendu le cœur lors de votre première rencontre, vous l’étranglez et le pendez. Puis vous le laissez choir d’une hauteur vertigineuse. Sachez damoiselle que vous êtes belle et envoûtante comme les ténèbres mais que cela n’excuse pas votre attitude. La troisième rencontre sera pour lui ou ne sera pas ». Tiré des Mémoires d’un barde elfe sur le Grand continent de Duncan Sangfugol. Duncan perdit la vie au cours de la bataille, terrassé par la Rousse alors qu’il s’en allait aider ses compagnons affronter l’ogre mage. En faite, sa mort fut causé par l’incompétence du groupe, incapable de négocier sa vie avec la rousse autrement quand lui décochant des traits. A la fin des cette bataille victorieuse, le comte de Palfrey honora Luther en le faisant Chevalier de Palfrey mais en omettant de lui donner des terres… Quand à Duncan, il fut proposé de tenter de la rappeler à la vie en se rendant dans le temple de Tzali le plus proche, situé à quatre jours de marche.
- La résurrection
Tzali intercéda en faveur de Duncan auprès de Gulf, le gardien des morts et le jeune barde se vit offrir une seconde vie. De retour dans le monde des vivants, il apprit néanmoins qu’il devrait entreprendre une quête pour Tzali dans le futur. La prêtresse de Tzali, une ravissante valkyrie, lui dit également qu’il saura quand le moment sera venu de rembourser sa dette. Plusieurs de ses compagnons, pour augmenter les chance de le ramener à la vie, avaient également décidé d’entreprendre cette quête. Le Chevalier Luther, le Seigneur nain Thordrill du clan des Cornebouc, le ranger de l’espace Winslow, Tzé l’halfing ainsi qu’un nouveau venu, le druide Christoff. Duncan est redevable à ce groupe d’être en vie et foi de Sangfugol il ne l’oubliera pas… ou pas tout de suite. La seul chose qui le blesse est cette semi créature appelé Tzé qui lui a volé ses bottes de vol en dédommagement. Mais bon, n’étant pas vivant au moment de la négociation, il est normal qu’il se retrouve perdant dans cette affaire. Le druide Christoff, quand à lui, a accepté à la condition que le groupe accepte de l’aider à combattre le mal dans sa région. Cette mission est également gracieusement rémunérée.
- Le Nécromant, le vampire et les dragons
La vie est belle, Duncan est heureux enfin presque puisque à peine revenu de chez Gulf le voilà entraîné dans une sombre histoire de nécromancien, de vampire et de roi. Mais pas trace de princesse, les classiques se perdent de nos jours. Enfin voilà qu’ils doivent retrouver un objet, la couronne de Jade, qui permettra au véritable seigneur de la région de revendiquer son fief. Le tout est d’arrivée à s’introduire discrètement chez le possesseur actuel, un vampire. Et comme c’est un petit peu trop simple, le tyran actuel n’est autre que le magicien Kalimbar connu pour sa cruauté et suffisamment puissant pour lancer des sorts du 5° cercle. Pour le moment tout c’est plutôt bien passé puisque le groupe à réussit à négocier son passage dans l’antre du vampire auprès de deux dragons des roches, ou du sable, rien n’est moins sure. L’affaire coûte tout de même deux coffres d’or sinon leur appétit pourrait bien se réveiller.
- L’art de la négociation
« deux coffres ½ d’or. Voilà ce que les dragons de roche nous ont réclamé en tout pour nous aider à pénétrer dans la tour. Grâce à une habile négociation, j’ai réussi à leur faire comprendre que si nous ne pouvions pas rentrer dans la tour jamais ils n’auraient d’or. Pour ½ coffres la femelle m’a appris que la tour était gardé par des Golems de métal sensibles uniquement aux armes en bois ou en pierre. J’ai alors mis au point un plan infaillible visant à attirer les créatures au bord d’une fenêtre de manière à permettre au dragon male de cracher son souffle de pierres. Tout a fonctionné à merveille. J’adore quand mes plans se déroulent sans accro. Nous voilà au sommet de la tour. Au centre, un escalier s’enfonce dans l’obscurité. Thordrill, fidèle à son poste entame la descente. La première pièce traversé n’a rien de remarquable si ce n’est les murs décorés de peinture représentant sans doute des évènements importants de la vie de Kalimbar le nécromant. Nous continuons la descente. Soudain Thordrill est attaqué par une marche protoplasmique qui l’avale. Le combat est cependant très rapide et la chose tombe inerte sur le sol avant de se liquéfier. L’escalier continue de s’enfoncé plus profondément dans les entrailles de la terre puis s’arrête au pied d’une dalle.
- Le donjon en feu
Cette étape est dominée par l’éléments feu : Thordrill en feu, piège à feu, feu magique, rune explosive, poudre de Winslow… Sous la dalle se trouve l’entrée du véritable donjon, tanière du maléfique vampire. L’exploration des pièces permet de découvrir un laboratoire d’alchimiste. Soit dit en passant, Christoff s’empale l’index sur une aiguille empoisonnée et n’arrête pas de se plaindre qu’il se sent tout faible et maladroit. J’avais pourtant mis tout le monde en garde. On ne touche à rien dans un laboratoire d’alchimiste. La pièce suivante contenait une bibliothèque, pour ma part l’endroit le plus intéressant d’un donjon mais Thordrill n’était pas de cet avis. Le vieux livre, ça brûle bien. J’irai fouillé cette endroit lorsque le feu sera éteint… Citons également pour mémoire le célèbre piège à con sur lequel Winslow s’est entraîné à percuter les portes et Thordrill a les démonter tout cela pendant que Lhur expérimentait la technique dite du cobaye inconscient. Je m’explique. Le piège en lui même n’était qu’une illusion que je perçais à jour des le début ce qui ne fut pas le cas de mes compagnons d’aventures. Ce piège à con se présentait comme un couloir donnant sur une porte. La porte ouverte, un autre couloir apparaissait suivi d’une porte et cela se répétait sans cesse.
- Le piège à con
« … c’est l’histoire d’un nain qui démontait des portes, d’un ranger qui les défonçait et d’une prêtresse qui expérimentait le principe du « je ferme la porte derrière ce gros naze et j’écoute… ». C’est vraiment prenant une illusion. »
- Chapitre de la trahison
« … C’est ainsi que le perfide Winslow assena un terrible coup du tranchant de sa maudite épée, entaillant l’armure de Thordrill qui d’un superbe enchaînement désarma le traître. L’épée tomba à distance du ranger fou, le temps pour celui-ci de reprendre ses esprits et de comprendre que le seigneur des Cornebouc l’avait battu et aurait aussi bien pu le tuer. Le seigneur nain se contenta de le regarder de ses yeux de braise et de lui indiquer nos compagnons en grande difficulté face aux loups géants. Chargeant seul contre les gigantesques canidés, il frappa de taille et d’estoc, pourfendant les mangeurs d’homme. Bien que grièvement blessé, sa résistance combinée à ses compétences martiales lui permirent de venir à bout des créatures. C’est ainsi que le Chevalier Luther McCoy fut sauvé d’une fin tragique.… »
- La mort de Winslow
« … une bave blanchâtre jaillissait à un rythme saccadé de la bouche du ranger pour dégouliner sur sa peau maintenant rouge écrevisse, prémisses d’une crise que nous avions tous tant craint au cours des derniers jours. Et puis il hurla et chargea. Les yeux injectés de sang, portée par un vent de folie, Winslow se jeta sur la créature des ténèbres et commença à jouer de ses lames. Tout fut très rapide. Privée de ses bottes de vitesse le guerrier avait terriblement perdu en efficacité. Le vampire le toucha et sous nos yeux incrédules, le corps de Winslow commença à se racornir et à devenir aussi sec qu’une vielle branche de saule. Et puis il s’effondra sur le sol, agonisant. Chacun de ses mouvements provoquait un bruit similaire à celui que font les pages d’un vieux grimoire que l’on tourne. Et se fut le silence. Dans mes bras, Lurh, terrorisée, n’osait regardé le corps décharné de l’ex ranger, pauvre fou qui se croyait descendu des étoiles à bord d’un vaisseau volant. Mais je n’avais que peu de temps pour consoler l’humaine. Toute mon attention était concentrée sur le seigneur des morts-vivants. Je parais sa première attaque et me plaquait entre lui et Lurh. Nos lames se croisèrent longtemps mais son style était en définitive très académique. Ma botte secrète le pris au dépourvu et je l’empalais avec Aiguille, ma rapière. J’avait réussi. Le cœur transpercé de part en part, le vampire était paralysé au bout de mon arme. Thordrill s’approcha alors de lui et d’un puissant coup de hache le décapita… »
- La chute de Thordrill
" Notre groupe était fortement diminué après les morts horribles de Winslow et de Christoff. Malgré nos différents, leurs présences me manquaient. Après avoir pendant des années observé des compagnons plein de fougue périr sur le chemin de la gloire, j'en suis arrivé au constat que ces pauvres victimes, compagnons d'une aventures, me manquaient toujours affreusement pendant quelques jours, même ceux que je détestaient. Pour moi, le groupe doit fonctionner comme un corps, chaque individu pouvant être comparé à un membre. Si on vous coupe un membre, vous gardez l’impression de toujours l’avoir même plusieurs jours après l'amputation. Une amie à moi m'a expliquée que ce phénomène est en fait lié à mon fort instinct de survie. Inconsciemment l’associe la perte d'un membre du groupe à une forte diminution de mes chances de survie que je l’apprécie ou pas. Un proverbe Théphèbien ne dit-il pas « mieux vaut dormir avec tes ennemis qu’avec un inconnu ». Pour en revenir à notre histoire, je fut soudain pris d'une crise d'anxiété à l’idée de ne pas revoir la surface en tant que créature vivante et pensante. Cette crise fut encore aggravé par l'odieux chantage du mage Garlic qui nous força à redescendre dans le noir affronter ce seigneur des ténèbres pour récupérer une stupide couronne. Le fourbe avait muré la sortie de la grotte et nous nous retrouvions coincé entre le vampire, les dragons et le mage. Notre seul espoir était d'accepté l'offre du magicien..." dans Auto psychanalyse d’un aventurier
"... Encerclé par les morts vivant nous combattions pour nos âmes, plus soudés que jamais. Les squelettes se brisaient sous les coups violents de mes compagnons formant un véritable tapis d’os jaunâtres alors que moi même, pris à partie par l’âme en peine, je tentais l’impossible. Le sort se déclencha au fur et à mesure que les glyphes magiques disparaissaient. La pièce fut illuminée comme en plein jour et mon parchemin, redevenu vierge, s’échappa de ma main tremblante. J’avais réussi. la lumière intense d’un petit soleil éclairait sans doute pour la première fois ces lieux de ténèbres éternelles. Non content de nous redonner du courage, elle provoqua une intense réaction de rejet de la part de l’âme en peine qui se recroquevilla sur elle même, inoffensive. Mais alors même que nous luttions, un cri d’agonie s’éleva dans nos rang. Thordrill l’intrépide, seigneur du clan des cornebouc s’était interposé entre le vampire et Lurh, la sauvant d’une mort certaine. Le nain et le vampire croisèrent leur regard, d’égal à égal, deux seigneurs s’affrontant. Le guerrier commença alors à faire tournoyer sa hache, hurlant son cri de guerre et frappa puissamment plusieurs fois le vampire. A chaque touche, le vampire reculait. Mais ce n’était pas suffisant pour lutter contre les pouvoirs obscurs de cette créature. A chaque attaque, le vampire contre attaquait et drainait l’énergie de Thordrill. Les cris que nous entendions était les cris de douleur du valeureux nain qui tentait seul de tenir tête au monstre. Et même alors que Luther et moi lui apportions notre soutient, Thordrill ne se désengagea pas et combattit jusqu’à la fin, solide comme un roc. Lorsque son corps vide et flétri tomba au sol nous savions tous qu’il était mort. Mort au combat en défendant ses amis, mort en luttant contre le mal, et j'ose y croire mort comme un roi mourrait pour son peuple. Thordrill fut le plus loyale de nous tous, et même si son tempérament enflammé n'allait pas s'en provoquer des ennuis, c'était le comportement d'un jeune seigneur nain fier et orgueilleux d'appartenir à une lignée respectée et connu pour son sens de l'honneur et de la loyauté. Sa perte fut un drame terrible pour le groupe. Sur le moment, un terrible désespoir m’envahit et je crus notre fin proche. C’était compté sans notre Chevalier de Palfrey. Pris d’une fureur incontrôlable, sir Luther chargea le vampire et le percuta tel un géant des tempêtes. L’épée acheva son demi-cercle en déchirant le corps du vampire qui fut presque tranché en deux sous la puissance du coup. La créature, affaibli tenta de s’enfuir sous la forme de fumée. Tous mes sens en alerte, je vis le mince filet vaporeux s’enfoncer dans la pierre, sous la dalle de pierre, vers son cercueil… » dans chronique d’un barde tome 1 par duncan Sangfugol, 1ere edition déc 982
fin de la première série d’aventure : 10 décembre 979