Olsile

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Carte de Olsile (le Nord est en bas)

Tiplicanne

Autrement nommée « Cités des tours », cette grande ville située sur l’île d’Olsile, berceau du culte de Nikadéma, est le siège d’un rassemblement sans précédent de pratiquants des arcanes. L’activité principale, voire essentielle, de la cité consiste dans le commerce de la magie sous toutes ses formes non religieuses. Le seul culte autorisé est celui d’El Helem et Candaces, protecteurs des adeptes des arcanes.

Le « sol de la ville » ou niveau 0 - référence de mauvais goût à l’anéantissement de l’ex-capitale Windmer par le rayon lumineux en 981 - est uniquement réservé aux marchands qui vont et viennent au devant de leurs grandes caravanes. Le contenu de ces dernières est hissés par d’ingénieux dispositifs de treuils et poulies jusqu’à la « première terrasse », premier quartier réellement habité de la cité.

De grands halls sont connectés grâce à de multiples ponts de pierres et de bois. C’est dans ce « marché » que les mages achètent et vendent les ingrédients nécessaires aux fabrications et différentes recherches qu’ils mènent dans les nombreuses écoles siégeant dans les tours.

Les mages forts de leur acquisitions et ventes partent à leur tour dans les « élévateurs », d'autres dispositifs eux magiques, menant jusqu’à la « terrasse des arts arcanes » où sont implantées les différentes écoles et études. Cette terrasse comporte en fait plusieurs niveaux mais l’appellation vaut pour sa fonction qui est la promotion de la pratique de la magie des arcanes. Au point culminant de cette terrasse les visiteurs peuvent apercevoir les montagnes des deux jumeaux d’Olsile, les brumes du marais maudit de Morteville ou encore l’éclatante lumière de la cité d’or Sun City.

Seules les mages les plus puissants ou riches disposent de quartiers à la terrasse suivante : « terrasse des maîtres ». Actuellement moins d’une dizaine de mages ou sorciers vivent dans cette terrasse, ils sont les garants des enseignements dispensés dans les écoles, effectuent des recherches poussées dans leurs domaines respectifs et jouissent d’une vue panoramique absolument unique sur Olsile.

L’un de ces mages n’est autre que le dirigeant de la cité élu à vie par le conseil oligarchique d’Olsile, le bien nommé Silfharyl Kadir, spécialiste des enchantements et du feu.

Il a 9 fils tous qui pratiquent tous les arcanes à des niveaux de puissance variés : Amin l’ainé, habite en Northland dans la cité de Serden et est un archimage aussi spécialiste du feu, Salab est quant à lui évocateur et aventurier itinérant, Alim Ben Kadir est généraliste et lui aussi aventurier itinérant, les autres sont encore étudiants pour la plupart.

Silfharyl Kadir a participé à la guerre des immortels et s’est illustré en BRULANT Balor et Pit Fiend pendant la bataille de l’Aurore, sa maîtrise du feu n’est plus à démontrer… Il a, dit-on, forgé une lame célèbre du nom de Soulburner ancien nom Stils signifiant « brûleuse d’Ames », cette lame aurait la capacité de brûler l’esprit de ses adversaires, comment cela se manifeste-il ? C’est une autre histoire…

Extrait de « Gahan vu du Ciel » par le barde Zook.

Niltur

L’ordre des fils de la lune

Au nord d’Olsile, l’île aux cités d’Or, se trouve le cœur de la religion de Nikadema, dieu de l’aventure, des routes et du voyage. Non loin du lac gelé des anciens dieux, caché au cœur d’une vallée nichée dans le cratère d’un volcan, à proximité du tristement célèbre pic des Tempêtes (cf. « Gates to Firestorm Peak » TSR Adventure), se dresse, au sommet d’un piton rocheux, le monastère du Reflet d’Argent, siège de l’ordre mystérieux des Fils de la Lune. Cet ordre monastique combatif, exclusivement masculin, pratique l’art ancien des runes de l’illusion.

Les moines commencent leur apprentissage généralement dès l’âge de six ans, et sont soumis à des tâches qui effraieraient des adolescents de quinze ans. À partir de dix ans, bien que leur corps d’enfant ne soit pas encore complètement formé, leur structure osseuse et musculaire est déjà nettement supérieure à la normale. Après un pèlerinage au sud de l’île, où se trouve un lieu saint de l’ordre, les enfants entament un entraînement martial de trois ans. À l’issue de cet entraînement, ils commencent l’apprentissage des secrets des runes, qui dure cinq ans. Enfin, ils reçoivent le symbole de leur appartenance à l’ordre : un pendentif en forme de croissant de lune en argent (le matériau est important, car c’est le seul objet en argent autorisé au sein du monastère ; tout autre objet en argent est interdit).

Les moines peuvent alors entamer une longue pratique des arts martiaux et des runes, soit au sein du monastère, soit à l’extérieur pour accomplir des missions pour le compte du conseil des sages. Une sélection des disciples les plus prometteurs reçoit directement l’enseignement des maîtres. Le conseil, constitué des neuf maîtres des techniques suprêmes, confie souvent des missions périlleuses à leurs disciples. La dernière en date est la récupération d’une relique, « le manteau de la lune », dérobée il y a des années par un puissant guerrier. Un seul moine très prometteur, du nom de Frère MoonGlow, disciple de Père Fidélis, a réussi à rapporter cette relique avec l’aide d’un groupe d’aventuriers.

Lorsqu’ils atteignent le niveau 9, les disciples de la Lune d’Argent, comme on les appelle (leur nombre est illimité), doivent passer les cinq épreuves du monastère du Reflet d’Argent pour être admis comme Initiés du Reflet d’Argent (125 initiés). L’épreuve a lieu une fois par an, en conjonction avec le réveil du volcan, dont l’activité annuelle régulière s’étend sur une semaine. Les moines échouant aux épreuves sont rétrogradés au début du niveau 8, tandis que les autres accèdent au niveau 9.